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ESSAI SUR LE TRAITEMENT
M. Dufrénoy en a prises, et qu'il a consignées dans la note ci-jointe (1). Ces prismes atteignent quelquefois 3 à 4 millimètres de longueur. Quand la cristallisation se fait sous un courant de gaz, elle est feuilletée, confuse, elle donne souvent des prismes bacillaires , aplatis, qui affectent une disposition tubulaire et feuilletée. Si le silicate neutre ne se montre pas toujours à la sortie du chio , c'est que, lors d'une percée, tous les silicates plus on moins basiques qui forment le bain s'écoulent confusément. Néanmoins , en bonne allure, les scories s'en rapprochent très - sensible-. ment dans leur ensemble ; ce qui d'ailleurs s'observe même sur les scories des anciennes forges à bras.
Emploi du manganèse. -- Dans la formation de ce
silicate, nous avons vu l'oxide de fer en excès se séparer et se réduire. On concevra facilement combien ces réactions seront activées, si dans le creuset se trouve un corps jouissant, plus qùe l'oxide de fer, de la propriété de donner des silicates très-fusibles. Un tel corps fiuorisera la fusion rendra l'allure plus uniforme, et réduira dans les scorieS (i) Les cristaux empâtés dans les scories des forges à la catalane de Rancié se présentent sous deux formes, qui paraissent au premier abord différentes ; l'une est un prisme à six faces allongé, surmonté d'un biseau; l'autre un octaèdre à base rectangle
(PI. VIJ,fig. 3). Cette différence clans la cristallisation n'est
qu'apparente, elle tient à l'allongement des cristaux dans le sens de la face T>: qui engage, dans le premier cas, à placer cette face verticalement, tandis que, dans l'autre, on la regarde comme parallèle à la base de l'octaèdre. La mesure de plusieurs de ces deux variétés de cristaux , moyen du goniomètre à réflexion, m'a donné des résultat très-rapprochés, dont je transcris les deux extrêmes K
s38° 20' i'38° 55'
T T. S = 11310 "" 27' 36'
Ces angles sont presque identiques avec les angles correspondants du péridot (fig. , qui ont pour valeur, d'après M. Haüy, T. K=i3S9 S,..131. 49'. lien résulte que les cristaux produits dans le traitement du fer à la catalane doivent être rapportés à l'espèce péridot, résultat qui , du reste, est conforme à l'ana.. lyse. C'est également à cette espèce minérale qu'appartiennent les cristaux que l'on observe fréquemment dans les scories du puddlage. Seulement ces derniers sont très-aplatis et très-larges. Ils se présentent ordinairement sous la forme d'une table rectangulaire biselée, analogue aux cristaux d'urane phosphaté; mais c'est exactement la même ferme que les cristaux de Ilancié.
DU MINERAI DE FER A LA CATALANE.
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la teneur en oxid.e de fer. Il en résultera d'une part augmentation dans le rendement , d'autre part formation de produits plus homogènes. Or , de tous les réactifs qui jouissent de ces propriétés , l'oxide de manganèse doit être placé au premier rang. Des essais faits en forge en ont démontré l'emploi comme très-a)Tantageux pour donner de bons fers, cippx, homogènes, propres à la cémentation. Nous avons aussi eu recours à foxide de mariganèSe pour
marcher en fer fort (acier naturel) , en mettant en jeu les propriétés que possèdent les scories manganésifères do conserver la carburation et de faciliter le soudage en décapant
les surfaces. Mais ici le- manganèse n'est pas mélangé au minerai, il est jeté au feu, comme la greillade , de manière à donner un bain de scories toutes les fois que l'escola donne, la mine sous le vent. On facilite ainsi le soudage des par-
ties amenées au massé, puis on perce au chio pour cémentes' sous le vent. Nous sommes portés à penser qu'un, jour on tirera un grand parti de ce mode de traitement. (E) Le tégument métallique qui couvre les noyau.dg minerais a donné a l'analyse 78,675 (2) 76,905 (1) Fer métallique. . . 21,100 23,100 Scories 00,12500,095 Carbone. 100,000
100,000
L'analyse (1) se rapporte à un noyau pris à la région n° 3, et l'autre (2) à un noyau pris à la région no 4. Ces résultats montrent combien est active la cémentation sur le fer naissant. (F). Nous avons plusieurs fois observé que les scories dont était souillé le fer à la surface du massé se séparaient sous le vent à l'état de sesquisilicate,
(G) De la réduction et de la cémentation. Dans la réduction de l'oxide de fer l'action des gaz de la combustion ( oxide de carbone, hydrogène et hydrogène car boné , tous chargés d'une grande quantité de particules de charbon mécaniquement entraînées) apparaît d'une manière manifeste. Partout elle laisse des traces , soit que l'action se passe sur le minerai placé au contrevent, soit qu'elle s'opère sur la greillade. _Nous citerons surtout les boursouflures et ampoules formées par le passage des gaz
et qui toutes sont tapissées d'une pellicule métallique.
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