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ANALYSES
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
l'eau que l'on maintient en ébullition, le bitume se fond; il se détache peu à peu des grains pierreux
et il vient nager à la surface du liquide, ou bien il s'applique aux parois du vase sous forme de gru-
meaux bruns, Qu d'un enduit transparent d'un rouge brun. L'alcool n'attaque que faiblement ce minerai en se colorant en jaune pâle: le résidu ne change pas d'aspect, mais il paraît être devenu moins fusible. L'éther dissout la matière bitumineuse presque en totalité ; cependant les grains pierreux conservent une légère teinte blonde et ils retiennent environ un centième de leur poids de matière
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combustible. La liqueur éthérée estd'un ro u ge brun très-foncé : elle se concentre à l'air libre jusqu'à
un certain degré, mais il faut la chauffer pour en expulser tout l'éther, et elle laisse pour résidu une matière bitumineuse noire et molle, qui pa-
raît être identiquement la même que celle qui était contenue dans le minerai. L'essence de térébenthine agit plus énergiquement sur le bitume de Seyssel que l'éther; elle le dissout complétement et laisse les grains pierreux absolument décolorés. La dissolution se comporte de la même manière que les liqueurs éthérées.
Par distillation à une chaleur graduée, le minerai laisse dégager des huiles bitumineuses visqueuses et de couleur foncée, sans eau ; il s'agglomère légèrement et il devient d'un noir grisâtre.
Un échantillon riche, traité de cette manière, a donné Huile bitumineuse. Charbon Grains quartzeux . Grains calcaires. . .
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Pris en grandie masse, il est beaucoup moins riche , car M. Puvis dit qu'en le fàisant macérer
dans l'eau bouillante, on ne peut en extraire que 0,02 à o,o3 de bitume. Le bitume ainsi purifié est ce que l'on appelle la graisse. 2' Le minerai calcaire très-fusible porte à Seys-
sel le nom d'asphalte. Il est compacte, d'un
brun clair tirant çà et là sur le noir, non feuilleté ni rubané. Il appartient à la formation oolitique. On peut le pulvériser et le tamiser, mais sa pous-
sière, qui est de couleur café au lait, se pelotonne spontanément. L'essence de térébenthine et l'éther dissolvent complétement et immédiatement le bitume qu'il contient : ce bitume semble ne différer en rien de celui que renferme le minerai sableux.
Lorsqu'on traite le minerai asphaltique par
l'acide muriatique à chaud, il se pelotonne, puis bientôt après il se prend en grumeaux d'un brun noir qui viennent nager à la surface de la liqueur et qui finissent par s'attacher aux parois du vase, et il faut chauffer pendant longtemps pour dissoudre toute la matière calcaire. Quand on grille le minerai, il se ramollit sensiblement, brunit, répand de la fumée et brûle avec une flamme vive, en laissant un résidu tout à fait blanc. L'échantillon analysé contenait o,i i de bitume et 0,89 de carbonate de chaux, sans argile et tout à fait pur. Il y a peu de temps encore on préparait le Mastic
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0,0861 bitume. 0,(MO Ç 0,690
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1,000
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0,106
à Seyssel en mélangeant intimement ensemble neuf parties d'asphalte et une partie de graisse
pure extraite du sable, mais actuellement on préfère joindre à l'asphalte la graisse que l'on se procure à Bastennes.