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ANALYSES 620 et dans l'eau froide, non congelable à-20°, décomposable par la distillation en eau, en une huile trèslimpide , incolore, et en un.résidu ibie charbon.
L a..,..néline est soluble dans les alcalis fixes caustiques, et dans leurs carbonates ; mais beaucoup _de sels la précipitent de ces dissolutions, ainsi que de sa dissolution dans l'eau.
7. Note sur la coloration en rouge des MARAIS SALANTS; par M. Payen. (Ana. 'de Ch. , t. 65, p. 156.) On sait que dans les marais salants, où l'eau de la nier est soumise à l'évaporation spontanée, est averti de l'époque à laquelle le sel va commen-
cer à se déposer par l'apparition d'une légère
écume rouge. Une teinte rouge se remarque aussi dans le sel qu'on vient de ramasser en monceaux; et ce sel exhale alors une odeur comparable à celle des .violettes. Cette coloration est due à de petits crustacés de l'ordre des branchiopedes et du genre A rtemia. Ces petits animaux, qui ont un tiers de pouce de longueur, ont la forme d'un tube cylin-
chique ou vermiculaire très-Mince, muni à la
partie antérieure de deux petites antennes fines et courbes, ét de deux yeux noirs ronds et relevés ; une botic-he courte est placée sous ces yeux ; ils soht pourvus de 22 jambes natatoires qui occupent toute la moitié de leur longueur. Ces insectes se meuvent avec une prodigieuse activité, mais ils
pMssent, quand la dissolution atteint la densité de 250, et leur corps devenu rouge, vient alors nager à la surface sous forme d'écume.
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
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Analyse où étude microscopique des différents corps orgnisés et autres corps de nature diverse qui peuvent accidentellement se trouver enveloppés clans la peite translucide des SILEX; par M. Turpin. (Acad. des sc. 1837, n° 9.)
La Serni-opale de Bilin renfermé dans une pâte semi-transparente, comme enchâssés et toujours sans ordre, quatre sortes de corps organisés intacts ou presqu'intacts, et des corps organisés cristallifères, formés dans le sein de l'organisation, et en grande partie soumis aux lois de cette dernière. Les corps organisés sont, deux espèces de gaillonella , qui n'ont que de millimètre de longueur
au plus, des filaments tubuleux confervoïdes , et des restes de spongilles consistant en aiguilles cristallines, transparentes., siliceuses, droites ou
arquées, qui ont servi à échafauder ou à solidifier la texture gélatineuse et aqueuse de ces animaux.
Le silex pyromaque de Délitzsch ne renferme que des uf s réduits à la coque, plus ou moins entiers, qui la plupart ont beaucoup d'analogie avec ceux de la cristatelle vagabonde. Analyse des EAUX MINÉRALES de Forges ; par
MM. Morin et Girardin. ( J. de phar., t. 23, p. 210. ) On connaissait trois sources à Forges, et M. le doc-
teur Cisseville en a découvert, il y a trois ans, une quatrième que nous avons analysée. Voici la composition comparative de l'eau de ces quatre sources: