Annales des Mines (1838, série 3, volume 13) [Image 321]

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64°

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

ANALYSES

de la composition de l'albite que par la petite quantité de potasse que la substance renferme.

Carbonate de chaux de magnésie Alumine.

Comme d'ailleurs la matière analysée par M. G me-

lin n'était pas cristallisée, il m'a paru intéressant de répéter l'analyse de la périkline sur des échantillons bien cristallisés du Saint-Gothard que M. G. Rose m'a remis. L'analyse a été faite clans le laboratoire de M. H. Rose, elle m'a donné Silice.

0,6900 0,1943 0,1147 0,0020

Alumine. Soude. Chaux

-

1,0010

64

J'ai trouvé dans le Gurhotian :

Silice

0,539 0,415 0,035 0,009

99,8

Ce minéral est par conséquent complétement identique avec la dolomie. Mes observations me porient à considérer cette substance comme le résultat dé la décomposition de la serpentine par des agents extérieurs, et à cause de cela, je propose

de lui donner le nom de Dolomie de la Serpentine.

La potasse a été recherchécavec les soins les plus

minutien±, sans que l'on ait pu en découvrir de t'aces. Il est évident d'après cela que la périkline cristallisée ne diare en rien dans sa composition de l'albite, et il me paraît très-probable, que la substance analysée par M. Gmelin renfermait un peu de feldspath mélangé.

27. analyse d'un LAITIER CRISTALLISÉ du pays de

26 Arnalyse DU GURHOFIAN ; par M. ilolger. (J.

laitier que l'on fait sortir du creuset avec les rin-

d'Erdmann , t. X, p. 446.) Ce minéral est mal nommé, car il ne se trouve pas clans la localité appelée le Gurhof, mais jus-

qu'ici seulement dans les environs d'Ansbach. Klaproth qui l'a analysé l'a trouvé composé de: Carbonate de chaux

0,705 0,295

de magnésie.

et l'a placé à côté de la dolomie, dont la composition est : Cailonate de ch aux. de magnésie.. . .

.

.

.

, . . . .

0,537 0,454

Galles; pat M. P. Berthier.

Ce laitier vient des hauts-fourneaux de l'usine de Plymouth from VVicks, près Mertyr-Tiedwil:

Il ne se produit pas habituellement, mais on le trouve de temps à autre au centre de masses vitreuses, et le plus ordinairement dans les masses de

gards. On l'observe su rtout quand le fourneau pro-

duit la fonte la plus recherchée pour l'affinage. Cette fonte est truitée et en se fondant elle prend une grandie liquidité. Le fourneau marche à l'air froid, et il est alimenté par du fer carbonaté des houillères, et du coke. Le laitier cristallisé de Plymouth est compacte, parfaitement homogène, pierreux, à cassure écailleuse ou lamellaire dans toute sa masse, de couleur blonde ou oliVatre pâle et opaque. Mais dans les parties où il a pu se former des cavités, on y

remarque des 'cristaux parfaitement nets. Ces