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ANALYSES DE SUBSTANCES MINÉRALES.
La dissolution de palladium et d'argent est
traitée par le sel marin qui précipite l'argent. On lave bien le précipité de chlorure d'argent. Le chlorure d'argent est réduit par voie humide en le laissant digérer avec de l'acide sulfurique .étendu et du zinc à une douce température, dans de grandes capsules qui peuvent contenir de 5 à 600 onces d'argent ; on remue continuellement. Quand l'opération est terminée , on lave bien l'argent, on le fond et on le coule en lingot. La dissolution de palladium est précipitée par du zinc métallique. Le précipité est bien lavé puis traité par une certaine quantité d'acide nitrique. La dissolution nitrique est sursaturée avec de l'ammoniaque, il se forme un précipité qui se redissout complétement , à l'exception d'une petite quantité d'oxide de fer et quelquefois d'un peu d'oxides de platine et de plomb. On sépare ces matières par la filtration. On sursature ensuite la dissolution avec de l'acide hydrochlorique , qui détermine aussitôt un abondant précipité de chlorure double de palladium et d'ammonium. Il reste dans la dissolution un peu de cuivre et de palladium. Le précipité de sel double est lavé avec un peu d'eau froide, séché et décomposé par la chaleur. Ce procédé est beaucoup plus avantageux que celui qui consiste à employer le cyanure de mercure, et il donne le palladium dans un grand état de pureté. Le palladium est employé par les Anglais pour préparer avec 20 p. d'argent, un alliage qui est employé par les dentistes. On s'en sert aussi pour faire des échelles de thermomètres ou de sextants.
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RECHERCHES
Sur la réduction des minerais de ,fir;. Par M. P..BERTHIER..
Les mémoires que MM. Sauvage et Bineau viennent de publier ont fait voir combien est grande l'économie que peut procurer la substitution du bois
en 'nature, vert ou plus ou moins fortement desséché au charbon ordinaire dans les hauts-four-
neaux. Cette économie est telle, qu'il y a lieu d'espérer que le nouveau procédé de fondage ne tardera pas à être universellement employé. Mais pour en retirer tous les avantages que l'on peut en attendre , il faudra chercher à faire en sorte que l'on consomme utilement la totalité des gaz combustibles qui s'échappent par le gueulard, et que les laitiers ne retiennent qu'une quantité insignifiante d'oxide de fer. On sait, depuis longtemps , que les gaz qui sortent des hauts-fourneaux renferment une -proportion considérable d'éléments. combustibles, parmi lesquels l'oxide de carbone joue le principal rôle. L'attention a été appelée sur ce point,
il y a près de vingt-cinq ans, par un mémoire inséré dans le Journal des mines ( tom. XXXV, pag. 35, année 1814 ). M. Aubenot, habile
maître de forges du département du Cher, a imaginé et le premier mis en pratique, divers moyens
de tirer parti de ces gaz, et vers 1812 il a, pris un brevet à ce sujet, non pour en faire un objet de spéculation, mais dans l'intention bien légitime de se réserver l'honneur de Vin,