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EXAMEN DES HOUILLES
FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES.
distillation une houille perd tout son hydrogène, et que, d'autre part, plus elle est hydrogénée et plus ( ainsi que l'ont constaté les analyses faites
papier bleu répondant au niveau de l'eau dans son état habituel , c' est-à-dire , lorsque la chaudière
S
jusqu'à ce jour) les produits de sa distillation sont
abondants, on fut d'avis qu'il suffirait de déterminer pour chaque houille la perte qu'elle éprouve
par la distillation, puisque la classification, par ordre de perte à la distillation, donnerait aussi à peu près celle par ordre de qualité flambante.
Un des membres se chargea de faire faire ce travail à l'École royale des mines. La liste des objets dont on devait s'occuper dans
cette réunion se trouvant épuisée, il fia arrêté qu'on se réunirait de nouveau aussitôt que tout serait disposé pour les expériences. La cessation de tous travaux à la manufacture
royale des tabacs, pendant une partie de décembre, cessation qui a lieu tous les ans à la même époque, à cause de l'inventaire général, des répa-
rations urgentes à faire aux fourneaux et chaudières , etc., etc., apportèrent quelque retard à la confection et à la pose des appareils commandés par la commission , et toutes les dispositions prescrites ne purent être terminées que dans les premiers jours de janvier 1834. Le 8 janvier 1834 , à neuf heures du matin, MM. les commissaires se réunirent de nouveau à la manufacture royale des tabacs. D'abord il fut procédé à l'examen de toutes les pièces des appareils; on fit allumer le feu et fonctionner les appareils, afin de s'assurer qu'ils remplissaient le but désiré.
Ensuite, à la branche extérieure du tube recourbé servant à indiquer la hauteur de l'eau dans
la chaudière, on fit coller une petite bande, de
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contient 8o hectolitres (8.000 litres) d'eau. Ces dispositions prises, on s'occupa du mode à suivre dans les expériences. Après une assez longue discussion, il fut convenu io Que, comme le résultat qu'on obtiendrait serait d'autant plus exact que l'on aurait opéré sur une plus grande échelle, on prendrait pour terme de comparaison la quantité de vapeur d'eau produite pendant trois heures consécutives, et que le point de départ de ces trois heures serait celui où, par suite de la mise à feu du fourneau, la vapeur serait à la pression d'une atmosphère et un quart, pression habituelle de la vapeur dans les chaudières dites à basse pression. 2° Que pendant ces trois heures, le nombre de charges en houille ( la première ayant lieu au point
de départ ) serait de 24, avec intermittence de l'une à l'autre de 7 minutes et chaque charge de 18 kil. , ce qui ferait par heure 144 kilogr. de houille, quantité qui, d'après MM. les administrateurs, estla consommation moyenne à l'heure de chacun de ces fourneaux.
3° Qu'il serait également tenu compte de la température de l'eau de la chaudière avant la mise à feu du fourneau, ainsi que de celle de l'eau d'alimentation, du temps employé à chauffer
le fourneau, du combustible consommé pour la mise à feu.
4° Qu'on ne ferait qu'une seule expérience par jour. Enfin pour éviter toute erreur, ce mode d'expérience fut formulé ainsi qu'il suit :