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DANS LES HAUTS-FOURNEAUX..
EMPLOI DU COKE
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n° 1); il plie longtemps avant de casser. Quelques parties (lu nerf sont lamelleuses.
Essais à chaud. Soudage et corroyage.
On a chauffé au rouge les barres méplates et on a replié le fer deux fois sur lui-même, afin de le corroyer et de le souder. Cela fait, on a chauffé
et donné une chaude suante, puis battu fortement sur l'enclume.
Les trois numéros se sont très-bien comportés au
soudage. Toutefois les n' i et 3 ne crachent pas sur l'enclume, tandis que le d 2 éprouve un plus grand déchet. En opérant le repli au rouge, on a observé que le fer n° 3 était plus cassant que les deux autres. Cassage à chaud.
Les trois échantillons ont été portés au rouge cerise (peut-être un peu au dessus?). En appliquant la barre sur l'enclume, on a essayé de replier plusieurs fois de suite à angle droit le bout échauffé, en le redressant à chaque fois. Le n° i ne s'est cassé qu'après cinq replis successifs; jusque-là il avait conservé tout son nerf sans aucune crique. Refroidi, trempé très-chaud
et cassé , il avait conservé tout son nerf. Le n° 2 a cassé au quatrième repli ; et déjà plusieurs parties s'étaient soulevées au troisième.
Le n. 3 a cassé au troisième repli. Perçage à chaud. On a percé au poinçon les barres échauffées au rouge. Le n° i ne se fendille pas, le trou étant percé
om,o55 du bout. Il s'est fendu, le trou étant percé à om,o15.
Le nu 2 s'est fendu sur le bord, le contour
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extérieur du trou étant à om,o 12 du bord. Le n° 3 a présenté un trou aussi net que le n" I . Il ne s'est pas fendu , le trou étant percé à om,o27 du bord.
Un trou de om,o25 de diamètre étant percé
dans une partie de om,o6 de longueur coupée au bout des barres plates, on a essayé de façonner un anneau en tournant la pièce sur l'angle de la bigorne. Cette épreuve est très-délicate, et les fers de la nature de ceux-ci y résistent difficilement. L'anneau fait avec le n° i s'est fendu avant d'être arrivé au diamètre intérieur de om,o3o. L'anneau fait avec le n° 3 s'est cassé un peu plus tôt; ce fer est .décidément plus cassant à chaud que le n°
L'`ais de cassage, après le refroidissement, du fer corroyé et soudé. L'extrémité des barres qui avaient été corroyées et soudées dans l'un des essais précédents, a été cassée à froid. Le n i présenta encore beaucoup de nerf; il plia longtemps avant de casser.
Le n° 2 ne présenta plus de nerf; il était trèsgrenu, d'un grain qu'on appelle sec et qu'on re-
garde comme très-mauvais. Ce fer a cassé au pre-
mier coup. Le n" 3 était le plus nerveux. Il présentait de longues fibres nerveuses très-homogènes, trèsbelles. Les ouvriers s'accordaient à le regarder comme du, fer de première qualité à froid , comparable pour le nerf au plus beau fer.
Essais sur les machoires d'étaux. Ces pièces ont été soumises à la manipulation habituelle.
On a remarqué que, pour le travail , le fer n° 3 se comporte tout aussi bien que le fer ir