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TERR AI NS DE TRANSITION
DE L'OUEST DE LA. FRANCE.
schistes bleuâtres, mais ils diffèrent notablement des premiers, leur couleur approche davantage du noir ; ils sont quelquefois luisants, mais jamais ni pailletés ni surtout pas satinés à la manière des schistes talqueux ; ils sont aussi beaucoup plus fis-
(=Jets de quartz hyalin reliés par un ciment ceux , que j'ai vu près de Malestroit. Ce banc de poudingue se prolonge sur une assez grande largeur, ainsi qu'il résulte des notes que M. Lori eux, ingénieur des mines, chargé de l'exécution de la carte géologique du Morbihan, a eu la complaisance de me communiquer ; d'après ces notes
siles, desorte que ceux-ci donnent des ardoises esti-
mées, tandis queles schistes du terrain cambrien
du bassin de Ploërmel ne produisent que des
.« on trouve, à vingt minutes de Ploërmel,
ardoises grossières ou des dalles, spécialement employées comme appui de fenêtres ou pour clôtures. De plus la stratification de ces schistes est dif; à gauche de Ploërmel , elle est constamrains "mbri" férente et silurien pres ment comprise entre E. 200 N. et E. 3o0 N., tande Ploërmel
»
Limite des ter-
dis que les schistes placés à droite de cette ville se dirigent E. 100 à 150 S. Ces directions sont précisément celles que j'ai données comme caractéristiques des deux terrains de transition. Les observations magnétiques à elles seules nous fourniraient une grande probabilité pour la séparation des deux terrains; cette considération est transformée en une preuve certaine par la confirmation qu'elle reçoit de la différence dans la nature du terrain. lia seule circonstance qui manque pour que tous les caractères, que j'ai signalés-en Normandie comme conduisant à la division des terrains de transition de la Bretagne en
deux étages, soient complets, c'est la stratification transgressive des grès sur les schistes. Je crois que même, ce caractère fondamental, existe aux environs de Corlay, ainsi que je le dirai dans quelques
peu au Sud de la ville, une carrière de poudingue exploitée pour l'entretien de la route. Les noyaux, ordinairement de la grosseur d'un pois, sont en général de quartz blanc laiteux ; il y a
en outre quelques galets de quartz noir ou lydien. La pâte de cette roche est siliceuse, de sorte qu'elle est très-dure ; près du ruisseau, on voit dans .le poudingue quelques parties schis-
» teuses vertes, qui proviennent de la destruction du schiste ancien ; ces fragments schisteux sont il est vrai assez rares, mais leur présence annonce la postériorité de cette roche arénacée. Ces poudingues se suivent sur une longueur de cinq lieues environ ; ils forment plusieurs bandes parallèles. Ceux de Plador paraissent appartenir à la même couche que celui de la Pero usse, à deux kilomètres ouest de Ploi3rmel. Le poudingue de Loheac se réunit peut-être à celui observé près de Malestroit. Les poudingues forment plusieurs bandes parallèles, mais toutes placées à la séparation des schistes rouges et verts; leur direction, en général la même que celle des schistes rouges, est, E. Io ou 12 degrés
)1
»
La séparation des deux terrains de transition me paraît marquée par un banc de poudingue à
2 rJ I
S., 0. 10 à 12 degrés N. »
La constance de ce poudingue , sa direction conforme à celle des schistes rouges qui appartiennent au terrain silurien , les fragments de quartz Torne XIV, 1838.
Poudingue à la séparation des deux terrains.