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DANS LE LABORATOIRE DE VESOUL.
EXPÉRIENCES FAITES
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Tous les déchets de houille ne présentent pas du sulfate de chaux, qui se rencontre dans l'avalpendage des couches en des points où les eaux superficielles n'ont pu en effectuer la dissolution. On remarque dans les terres noires qui séjournaient à l'air depuis très-longtemps, une grande quantité de points blancs cristallins, et surtout de petits noyaux d'un sel blanc qui présente beaucoup d'analogie avec l'alun de plume. Pour l'analyser, on a traité successivement la matière par l'eau, l'acide muriatique faible et l'eau régale. Le résidu, formé d'argile et de matière charbonneuse, a. été grillé, puis l'argile a été analysée par les procédés ordinaires. On a obtenu les résultats suivants Oxygène. Rapport.
0,1130 0,0280 0,0074
12
0,2780
30
3
1?
.
.
.
Alcali et perte
.
.
0,0080
1,0000
Ces résultats peuvent être mis encore sous la forme suivante
.
Sulfate de chaux Eau.
Pyrite de fer.
. .
Matières combustibles Argile et silice gélatineuse.
2° Analyse des déchets de houille fermentée.
Acide sulfurique. 0,1880 Matières solu- Alumine. . . . . 0,0600 bics dans l'eau. Protoxide de fer. 0,0320 . . trace. . Chaux. . 0 . 596 . 0,3160 Eau Solubles dans Acide sulfurique. trace. l'acide mu. trace. Oxide de fer. riatique 0,0082 Solubles dans Fer . 0,0106 l'eau régale. Soufre. 0,0052 Perte: 0,0188. 0,1680 Matières charbonneuses. . . Argile et silice Silice. . . . . . 0,1880 gélatineuse. Alumine . . . 0,0160 Chaux-Magnésie. . 0.212
Sulfate d'alumine Sulfate de protoxide de fer Acide sulfurique libre.
Per te
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0,200 0,068 0,012 trace. 0,316 0,019 0,168 0,292 0,005 1,000
On n'a pas recherché les sels alcalins. En comparant les résultats de cette analyse avec ceux de la précédente, on remarque : qu'il ne s'y trouve
plus de sulfate de chaux, ce qui tient évidem-
ment à l'absence de cette matière clans la houille qui a fermenté ; 2° que l'argile ne renferme plus qu'une proportion d'alumine très-faible. On remarquera que la proportion d'acide sulfurique, qui est d'environ iq p. 100, et qui doit provenir de 7 p. too de soufre, de 14 p. ioo de pyrite
de fer ou de 6
p. too de fer, est plus que
double de celle qui correspondrait au fer contenu. Il faut donc admettre qu'une partie de l'acide sulfurique provient de la condensation des
vapeurs sulfureuses qui s'échappaient d'une autre portion du tas en combustion. On ne doit pas admettre qu'une partie du sulfate de fer formé ait
été entraînée par les eaux pluviales, car leur action dissolvante se serait exercée de préférence sur le sulfate d'alumine dont la solubilité est beaucoup plus grande. 30 Analyse des eaux du lessivage à froid.
Les eaux du lessivage ont été amenées, comme nous l'avons dit plus haut, à 18° Baumé : elles