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DANS LE LABORATOIRE DE MARSEILLE.
EXPÉRIENCES FAITES
Matières volatiles. . Charbon.
.
.
Cendres ...... .
.
Pouvoir calorifique
(4)
(5)
(1)
(2)
(3)
0,857 0,135 0,008
0,854 0,140 0,006
oi714 0,257 0,029
0, i64 0,138 0,804 0,812 0,032 o,o5o
1,000
1,000
1,000
1,000
1,000
0,390
0,397
0,527
0,904
0,856
29q
Charbon provenant du centre de la meule. II n'est pas encore complétement carbonisé : sa couleur est le brun noirâtre; il conserve un peu d'élasticité, mais cependant il se laisse piler. Charbon 'que 'l'on fait habituellementavec le même bois. Il était en t-riagasiti depuis quelques jours, et devait par conséquent avoir absorbé une 'certaine quantité d'humidité. Il pèse 270 kilogrammes le mètre cube.
On voit, d'après ces résultats, que le charbon
roux doit produire, à volume égal, la même quantité de chaleur -que le charbon noir. En effet,
(i) Bois de chêne vert de la forêt de SaintMartin-de-Castillon ( Vaucluse ). Il provenait d'un taillis de 12 ans, et n'avait que j 5 jours de coupe. Celui que l'on a carbonisé était en rondins d'environ on',o6 de diamètre, et débité à la scie en morceaux de on'o 2 à o", L5 de longueur. Il pèse, à cet état, 54o kilogrammes le mètre cube. Même bois ayant éprouvé un commencement de dessiccation. Ce sont les morceaux qui se trouvaient à la surface de la meule. Ils sont
fendillés, et ont pris une couleur brune très-
claire.; mais les fibres n'ont presque rien perdu de leur flexibilité. Charbon roux ou fumeron formant la plus grande partie de la meule. Il ne parait pas avoir éprouvé de retrait dans le sens de la longueur ; mais il est divisé par un grandnombre de fentes
partant du centre et dirigées parallèlement aux fibres, li est d'un brun chocolat, Se casse sans plier, mais conserve cependant assez de tenacité pour ne pouvoir être pilé. On ne peut en avoir de la poussière qu'au moyen de la-scie ou de la râpe. Il pèse 435 kilogrammes le mètre cube.
le produit -de la meule d'essai a été chargé en remplacement d'un volume égal de charbon, sans
que l'allure du fourneau ait été changée. Mais cette expérience ne peut suffire pour faire considérer ce résultat eomme certain. .2° Tourbe de -relierai. (Vaucluse).
Le terrain qui constitue la plaine de la Sorgue, entre Avignon et l'Isle, renferme presque partout trois ou ,quatre couches de tourbe, situées à une profondeur peu considérable. La puissance de ces couches -augmente avec la profondeur, et la dernière atteint une épaisseur de om,7o. La tourbe est noire, assez légère, et parait entièrement formée de roseaux dont on ,distingue les tiges et les feuilles.
L'échantillon essayé a été pris près du hautfourneau de Velleron. Il a été exposé au soleil trop peu de temps pour que sa dessiccation puisse être considérée comme complète. est composé de la manière suivante
Tome xir, 1838.
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