Annales des Mines (1838, série 3, volume 14) [Image 157]

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EXPÉRIENCES FAITES

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i) (6) (7)(8) (9) Terres du département des Bouches-du-Rhône. Le sol est un calcaire marneux : elles sont principalement cultivées pour vignobles et plantations d'arbres fruitiers. (2) (3) Alluvions de la Crau, même département. Prairies naturelles et céréales. (4)(5) Alluvions des bords de l'étang de Berce, même département. Ces terres produisent d'excellents blés. (1 o) ( 1) ( 2) (13) (14) (15) Terres du département du Var. Les trois premières sont plantées en vignes. Les autres sont incultes : on les amé-

liorerait probablement en les marnant, surtout les n" (i3) et (i5). Terre du plateau de la Claparède , entre Apt et Pertuis (Vaucluse). On y cultive des céréales; mais le terrain rend fort peu : il est trèspierreux, et la température y est souvent fort basse.

Terre, dite grèse, qui forme presque

toutes les parties cultivées de la vallée de Calavon ( Vaucluse ).

(18)(19) (2o) Terres de la vallée de Largue

(Basses-Alpes ). On y cultive des céréales ; mais elles ne donnent que de faibles produits. 13°

Minerai de fer de Rustrel ( Vaucluse).

Il se trouve dans les sables bigarrés qui forment la partie inférieure du second terrain d'eau douce.

Il y constitue une couche que l'on suit sur plusieurs kilomètres de longueur, dans la vallée de la Doué , près d'Apt, et qui., au quartier de NotreDame-des-Anges , d'oi provient l'échantillon analysé , présente une puissance moyenne de 3 mètres. Il est presque partout exploitable à ciel ouvert. 11 contient

DÀNS LE LABORATOIRE DE MARSEILLE.

Eau. ...... . Silice

Peroxide de fer

.

.

3i3

0,128 0,180 0,692 1,000

Il renferme par conséquent 0,477 de fer métallique.

La silice est toute à l'état de sable quartzeux. Des essais, pour y rechercher le soufre, ont été faits sur divers échantillons, que l'on a attagués , soit par l'eau régale, soit par le nitre. On n'a jamais eu de traces d'acide sulfurique. L'aspect du minerai l'avait fait considérer comme manganésifère ; mais l'analyse n'y a point indiqué la présence de ce métal. 14' Laitier du haut-fourneau de Velleron (Vaucluse).

Il provient d'un bon roulement à l'air froid. Le combustible employé était un mélange, à volumes égaux, de bois et de charbon. On fondait du minerai de Rustrel non grillé, auquel on ajoutait 18 p. o/o d'argile de Bedoin , et 25 de castine. Les laitiers coulaient très-facilement : ils étaient bien vitrifiés, et d'une belle couleur améthyste. Pulvérisés ils deviennent tout à fait blancs. Ils ne contiennent ni fer, ni manganèse ; on n'y a pas non plus reconnu de traces de soufre. Leur analyse a donné les résultats suivants Silice. Alumine Chaux Magnésie

0,480 0,125 0,357 0,022

Cette composition est représentée par la formule B'S1.3.