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TERRAINS DE TRANSITION
Au sud de la bande d'anthracite , c'est-à-dire, entre ce système et le schiste micacé, on exploite du calcaire au Pont-Barré, au moulin de Beaulieu, à Chedonne , à Montrelais , etc. Ces diverses exploitations appartiennent à la ligne continue de rognons , dont j'ai parlé il y a quelques lignes. Le calcaire, d'un gris clair très-cristallin, contient des entroques et des polypiers. On le voit partout enclavé dans le schiste noir, et recouvert par des schistes lie-de-vin et verts. Cette superposition s'observe très-bien à Chalonne même et à la Bergerie, près du pont Saint-Aubin. Ces schistes se dirigent 0.28°N. et plongent de 7o. au N. 280 E.Ils sont assez durs , contiennent entre les feuillets des nodulesd'une roche feldspathique, et possèdent tous les caractères des schistes rouges et verts que j'ai signalés près de Rennes. Le schiste
noir, associé au calcaire, contient très-fréquemment des veines d'ampélite, sur lesquelles on a fait à plusieurs reprises des recherches infructueuses. Les schistes verts forment une assise très-
puissante dans le terrain silurien, et terminent Poudingue anthraxifère
le système des quarzites , on du schiste ardoisier. Le système anthraxifère commence presque toujours par un poudingue( Pl. Fir,fig. 6), composé de galets de quartz hyalin laiteux, de quartz noir,
de schiste micacé, et d'un schiste verdatre trèscaractéristique, qui se retrouve dans beaucoup de points de la Bretagne. Le poudingue est identique avec celui que j'ai indiqué, à la mine de la BaconMère, il contient comme ce dernier des débris de terrains anciens, des fragments provenant du terrain cambrien et même de la partie inférieure du terrain silurien. Ces poudingues passent à des grès de grosseurs variables , et alternent même à
DE L'OUEST DE LA FRANCE.
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plusieurs reprises avec eux ; dans la montée qui conduit des bords du Louet à la mine de la H aieLongue, on voit plusieurs de ces alternances audessus de cette série de couches, en général à gros grains. Le chemin traverse des grès schisteux noirs, très - micacés
,
contenant quelques empreintes;
puis une série de couches d'argile schisteuse avec des affleurements de mauvais charbon ; la partie houillère du terrain succède immédiatement à ces couches. On l'observe difficilement à l'extérieur de la mine ; il faut entrer dans les travaux pour
en étudier la composition. On compte, dans la mine de la Haie-Longue 19 couches d'anthracite, sur lesquelles il y en a sept susceptibles d'exploitation, et seulement deux qui soient exploitées. On désigne ces deux dernières sous les noms de 6).rande et petite Peine; la grande veine a deux pieds de puissance , la petite 18 pouces. Elles sont séparées par une épaisseur de schiste argileux et d'argile schisteuse noire de 2 8 mètres. La
grande couche est assez irrégulière ; dans quelques parties des travaux (au puits du Bocage) elle atteint jusqu'à 10 pieds d'épaisseur. La 'roche immédiatement en contact avec la houille est un schiste pyriteux en couche extrêmement mince, qui jefileurit très-promptement à l'air. Cette couche, que les ouvriers désignent sous le nom de Blanchonne , se retrouve dans tous les travaux. Au-dessous de ce schiste pyriteux existe une roche particulière désignée sous le nom de Pierre-Carrée, à cause de la propriété qu'elle possède de se casser en fragments rhomboïdaux. Cette roche se trouve à la fois au mur et au toit des couches de charbon, elle est intercalée d'une manière régu-
lière dans le terrain, comme les couches de Tome XII?", 1838.
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Couches
d'anthracite.