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BELIER HYDRAULIQUE 44° hauteurs dues à ces vitesses perdues et les percussions dues à ces mêmes vitesses, sauf celle de la soupape d'arrêt (1).
Dans cet appareil, que je nomme bélier univalve, on n'a pas besoin de précision rigoureuse
dans l'époque du soulèvement de la soupape puisqu'elle est seule , et que le mouvement existe pendant un temps notable avant et après ; il n'est donc pas impossible d'employer le moyen suivant pour en amortir le choc (fig. 2). Supposez
que la queue de la soupape porte une chape ou petit vase renversé , dont la forme la meilleure est à étudier par l'expérience. Ce petit vase entrera, quand la soupape se soulèvera, dans un autre petit vase aussi renversé, mais fixe. Il faut, pour employer. cette disposition , que l'eau dahief inférieur s'élève
4u-dessus du vase fixe. On conçoit que le vase mobile ne peut entrer dans le vase fixe sans imprimer: de la vitesse à l'eau qu'il contient. Or, il est facile..tle disposer la forme des deux vases, de
maniere que la soupape se soit ainsi dépouillée de presque toute sa vitesse, au moment on elle frappe son siége sur la paroi du corps de bélier. On jouit ainsi de deux avantages ; d'abord la machine est moins ébranlée, et quand même le petit vase fixe , qui d'ailleurs ne doi t pas être touché
par l'autre, le serait un peu, cela aurait bien moins d'inconvénient. En second lieu, la fermeture de la, soupape étant moins brusque, l'eau qui se trouve entre elle et la surface supérieure O, dans le tuyau d'ascension prend moins brusquement la vitesse (1) Ce choc de la soupape d'arrêt sera d'autant moins violent pour une quantité donnée de force vive emmagazinée dans le tuyau de conduite , que celui-ci sera plus long relativement à la chute.
A UNE SEULE SOUPAPE.
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de la colonne horizontale. On peut ajouter que le mouvement de haut en bas de l'eau qui sort du petit vase fixe tend à nettoyer le siége de la soupape. Au moyen de ces dispositions, on voit que le bélier univalve fonctionne à peu près sans choc brusque et sans autre perte de force vive que celle
qui provient du frottement dans les tuyaux. Je
préviens cependant qu'il ne doit pas être employé à verser l'eau à de grandes hauteurs , à cause de ce frottement. Pour amorcer cet appareil, l'eau étant en équilibre dans le tuyau d'ascension avec la source, il suffit de baisser la soupape. La colonne contenue dans le tuyau d'ascension tend à la fois à sortir par la soupape et à rentrer vers la source. Mais la colonne horizontale étant supposée d'une certaine
longueur relativement à celle du tuyau d'ascende cette colonne horizontale _fait, sion , pendant un temps donné , fonction de vanne pour empêcher l'eau de retourner vers la source. Je veux dire que la colonne du tuyau d'ascension sort presque tout entière par la soupape, et qu'en vertu
de l'inertie, dont il s'agit , il en rentre très-peu dans le réservoir de la source. Je ferai plusieurs
fois us4 de ce principe d'une colonnefitisant
fonction de vanne par son inertie ; il .est facile à établir, et je l'ai d'ailleurs vérifié par l'expérience. La colonne du tuyau d'ascension étant descendue une première rois, le jeu de la machine continue indéfiniment comme je l'ai expliqué. On peut .Se servir de cette machine 4 une seule soupape pour distribuer l'eau à diverses hauteurs sans ajouter aucune pièce mobile. 11 suffit-de pratiquer des orifices sur le tuyau d'ascension à ces