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BÉLIER HYDRAULIQUE
A UNE SEULE SOUPAPE.
On a représenté cettedisposition dans la .fig. 5, où l'on a, disposé. la soupape avant le tuyau d'ascension, afin de donner une idée complète des formes diverses que l'on pourrait donner a u bélier univalve. Cette figure représente un sas à décharges latérales dans des réservoirs étagés sur lesquels passe un jet d'eau oscillant. serait plus difficile de faire le calcul de cette machine avec ce jet. il faudrait que l'eau ne rejaillît pas et cependant ne redescendit pas trop pour alimenter les réservoirs. D'ailleurs l'emploi des longs ajutages divergents et verticaux, analogues à celui de la fie 3 sera sans doute préféFable à ce jet d'eau oscillant, plutôt peut-être
univalve ne peut être exécuté utilement qu'avec des tuyaux. d'un grand diamètre. Mais il paraît devoir donner des effets avantageux, quand il s'agira de débiter d'assez grandes masses d'eau et
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curieux qu'utile , mais qui caractérise bien la nature des pressions dans le bélier univalve. Le calcul de l'effet de la machine avec ces ajutages
ne différera pas beaucoup de celui où il n'y a qu'un
point de versement V. On tiendra compte de la différence des chemins parcourus par suite de la différence des quantités versées , du frottement dans l'ajutage et de la vitesse nécessaire au dégagement de l'eau à l'évasement. Sans entrer dans le détail des effets du jet d'eau
oscillant, je me contenterai de remarquer que dans la descente de la colonne si l'orifice du jet était à la limite inférieure de , la soupape serait abandonnée à elle-même à peu près comme dans le cas où ce jet n'existe pas si le diamètre de ce dernier n'est pas trop grand. En effet, ce jet diminue la force motrice , mais par la raison même qu'il dépense de l'eau on en a moins à refouler dans le réservoir de la source,
ce qui fait compensation au moins jusqu'à un
certain point. Il résulte de tout ce qui précède que le bélier
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de les élever ou de les distribuer à des hauteurs peu
considérables,: par exemple pour l'alimentation des canaux, les niveaux étant constants ou variables. Les appl kations précédentes ont d'ailleurs simplement pour but de faire ressortir les propriétés
principales du bélier univalve. Il sera d'autant plus avantageux que les amplitudes des oscillations seront moindres, sans êire excessivement petites, par rapport au diamètre et a la longueur de son tuyau de conduite (1). (1) Dans le cas on l'oscillation descend au-dessous du niveau des basses eaux, si la soupape d'arrêt n'était pas
au-dessous de ce niveau, il serait facile de transformer le bélier univalve en machine pour les épuisements, par la simple addition d'une soupape. En effet, je suppose que le tuyau enfoncé dans le sol traverse une fontaine à un niveau moins élevé, et qu'une soupape permette à l'eau de cette fontaine d'entrer dans le tuyau sans revenir sur
ses pas. A l'époque où la surface supérieure de la co-
lonne oscillante sera descendue au-dessous du niveau de la fontaine , l'eau de celle-ci descendra, par son propre poids, dans le tuyau comme dans un puits foré. Quand la colonne oscillante remontera, elle soulèvera cette eau et la versera sur le soi, tout en refermant la soupape de la fontaine. Ainsi l'eau épuisée sans aspiration précédera la colonne oscillante dans le bélier univalve, au lieu de la suivre comme clans le bélier aspirateur de Montgolfier. On peut, clans ce cas , diminuer le chemin des résistances passives, au moyen d'un assez grand matelas d'air qui, substitué au tuyau d'ascension , changerait le sens de la vitesse de la colonne. Il n'y aurait dans ce changement aucun choc brusque, la pression augmenterait graduellement dans le matelas d'air, et produirait peut-être à peu près le même effet sur la colonne qu'une augmentation graduelle de la pesanteur.