Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
î
4-9-2-
S.OIS. M. MALINVAUD.
NOTICE -N G:BOL-Cie-let
douleur qu'il était trop faible pour suivre les
cornmision des Annales des mines, et fut publié. dans ce .recueil , .en 1833 , sous le titre de Mé-
cours avec succès. Trois mois de travaux infructueux l'avaient presque découragé et sa carrière
moire sur le gisement, l'exploitation et le traitement des minerais de ,fer de la vallée de l'Mtbois (Cher) (1). Il existait alors parmi les géo-
se 'fût trouvée -ainsi fermée dès son début, s'il n'eût dès lors donné une première preuve de cette ardeur pour le travail, et de cette force de volonté qui signalèrent toute sa vie. Secondé par l'admirable organisation d'études qui est le prin-
logues des opinions. fort différentes...snr l'époque de la formation de cette prodigieuse quantité de minerais de fer en grains , en fragments et en régnons, connus généralement sous le nom impropre de minerais d'alluvion , qui recouvrent une partie
cipal secret et le moyen le plus puissant de l'éducation polytechnique., il s'appliqua sans relâche à ËrOtiver a uprèâ de ses camarades les lumières que
notable du sol de la France, et alimentent la
ne lui donnaient pas encore les leçons des professeurs; bientôt ces lecons n'eurent plus d'obscurité your lui; peu à peu "ilse trouva en mesure
plupart de nos hauts-,fourneaux. On était d'abord divisé sur la question de savoir si ces. minerais appartenaient tous à une même formation ou- se rattachaient à des formations différentes , et les partisans de la première hypothèse Re différaient pas moins sur la fixation de l'époque à laquelle il fallait rattacher ces dépôts, puisque leurs suppositions portaient sur toute la série des terrains cornpris entre la formation diluvienne et lapartie supé;rieure des terrains jurassiques. Dans son Mémoire sur la vallée de l'Aubois, Malinvaud discuta toutes. ces opinions avec la rectitude de ,jugement qui le
de rendre à cl autres G,Irruirades, moins hein euselui , le Même secours qui avait Ment organisé' donné l'essor 'à. ses 'Lei-lités. Au commencement
de sa deuxième année d'études, il fut promu au grade .de sergent .ou.chef de salle; il fut enfin classé au cinquième rang aux examens définitifs de sortie. Ce succès lui permit de suivre la vocation que
le séjofir de l'Ecole polytechnique lui avait révélée, et trois ans plus tard, il sortait de l'Ecole dés mines le premier de là promotion avec la-
distinguait, et qui est plus indispensable peutêtre en géologie que dans toute autre branche
quelleil avait été admis à 'Cette école.
Les voyages scientifiques qu'il fit, en
493
L'un de ces Mémoires fixa l'attention de la
des sciences naturelles. Ce mémoire ne contribua
183o
pas peu à fixer l'opinion généralement admise aujourd'hui qu'il existe, à la vérité, des minerais
et en 1831 , d'abord avec M. Baudin , puis avec MM. Baudin et Huilé, complétèrent son instruction théorique, et l'initièrent à la pratique de son art. Ses observations pendant le cours de ces deux tournées donnèrent lieu à detix excellents journaux de voyage, et à quatre Mémoires qui furent le préludé des travaux plus importants de sa vie d'ingénieur.
dits d'alluvion dans tous les terrains compris entre les alluvions modernes et les terrains jurassiques, (1) Annales des mars, 30 série, tome IV, page 247.
',114