Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 6]

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SUR LES MINES D'ARGENT DE KONGSBERG.

Overbjerget , élevée de 1.5oo à 2.000 pieds

( 470',5.5 à 627',40 la nier ;

au-dessus du niveau de

Underbjerget, élevée de i000 pieds ( 313.,7o )

au-dessus du niveau de la mer ; liolterjeld, dont la hauteur n'est pas exactement déterminée. Nous ajouterons que les plus profondes des mines sont Celle dite Seegen - Grottes, qui a une pro-

fondeur de 1.800 pieds de Norvège ( 564°',66);

Celles de Gottes Hulfè in der Noth qui ont une profondeur de 1.400 pieds de Norvège ( 439-,18 ); Celle dite Armen-Grube , qui a une profondeur de 1.200 pieds de Norvège ( 376-44 ). Quant aux autres mines, elles sont moins profondes.

Mon savant ami M. Keilhau , professeur de minéralogie et de géologie à l'université de Christiania, dont le talent ne peut être surpassé que

par l'extrême obligeance et la modestie, a bien voulu me sacrifier quelques instants et -jeter un

coup d'il sur cette notice pour me mettre en état de la rendre moins imparfaite. J'en ai au surplus puisé les éléments économiques dans des documents officiels.

3!JOTICE GÉOLOGIQUE

Sur les gikes de minerai de fer du terrain néocomien du département de la HauteMarne (1); Par M. E. TIHRRIA, Ingénieur en chef des mines.

Les dépôts de minerais de fer qui alimentent les nombreux hauts-fourneaux du département de la Haute-Marne, se rapportent à quatre époques différentes qui sont : I' l'époque du premier étage du terrain jurassique qui ne comprend qu'un seul gîte en exploitation, celui de Farincourt , situé en couche dans la partie inférieure du premier étage du terrain jurassique; 20 l'époque du deuxième étage du même terrain qui

comprend un grand nombre de gîtes, savoir

ceux de Latrecé , Chateauvilain , Orges, Blessouville , Mon da ôn , Villiers-le-Sec, Jonchery,

Laharmand , Maraux , Prey - sous- la - Fauche ,. Percey-le-Petit , Isone, Ossey, , Mont-Saugeon et Dommarien, lesquels forment deux couches trèsvoisines, dites l'une mine grise et l'autre mine (1) Nous avions donné à ce terrain le nom de Jura-crétacé dans notre mémoire sur le terrain jura-crétacé de la série, tom. X, Franche-Comté (Annales des mines, page 25) , parce qu'il forme une sorte d'intermédiaire sous le rapport paléontologique entre le terrain jurassique et /e terrain crétacé; mais plusieurs géologues ayant adopté le nom de néocomien , nous n'hésitons pas à le substituer à notre première dénomination , pour éviter toute confusion, quoique ce DOM ne nous paraisse pas bien choisi par la raison que le terrain dit néocomien ne se, présente pas à Neufchâtel avec la série complète de ses assises.

Considérations préliminaires.