Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 14]

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MINERAIS DE:1 TER

Terebratula depressa Lanik. Id. voisin. du rostrata Sow. Id. biplicata - acata de Bach. Ostrea colubrina Gold. Pecten quinquecostatus Sow. Id. (n. sp.). Trigonia alceformis Sow. Id. crenulataP Lamk, Id. nodosa Agassiz. Id. sulcata Agassiz.

Trigonia scapha Agassiz. Arc« glabra P Gold. Cuculleea (gigantesque, n. sp.). Cardiu112.

Gervillia (n. sp. gigantesque). Corbula (n. sp.). CereOnva Ag. (n. sp.).

Langii Thur:mann. Lima (n sp.). Avicula (n. sp.). Pholetdomya

L'assise inférieure du terrain néocornien se compose d'un sable siliceux à gros grains, d'un Sable avec amas de minerai de fer jaune ocracé , qui passe quelquefois à un grès en plaquettes et tendre et qui renferme des amas de fer hycouches de calcaires oolitiques. droxiclé en plaquettes géodiques et des couches subordonnées de calcaires dolomitiques, de calcaires sableux plus ou moins durs et de calcaires oolitiques à pâte un peu siliceuse et d'un tissu lâche. On y observe en outre des bancs subordonnés de sable blanc micacé et à grains fins, d'argile endurcie jaunâtre ou bleuâtre, presque toujours un peu sablonneuse, et de calcaire lamellaire sablonneux roux en plaquettes entremêlées d'argile sablonneuse jaunâtre. Enfin .des rognons et amas de grès ferrugineux rougeâtre, toujours -peu consistant, se présentent çà et là dans le dépôt sableux. La puissance totale de l'assise inférieure du terrain néocomien est d'environ 20 mètres. Les amas de minerai de fer existent dans la partie supérieure du dépôt de sable, car ils sont

Assise inférieure.

,

partout-très-voisins et qu elquefois même tout à fait au contact des marnes ou des calcaires bréchiformes de la partie inférieure de l'assise moyenne. Ils sont constitués par un fer hydroxidé en plaquettes géodigues, les unes juxta-posées et les autres entremê-

DU TERRAIN NÉOCOMIEN DE ,.LA HAUTE-MARNE. 27

lées de sable ou de grès auquel elles adhèrent souvent très-fort. Leurs cavités sont remplies de sable

rougeâtre ou de grès ferrugineux friable. Ces plaquettes sont presque toujours accompagnées de fer hydroxidé en oolites miliaires disséminées dans une argile sablonneuse endurcie et de couleur jaunâtre. Quelques-unes de ces oolites se présentent empâtées dans les plaquettes dont ...la texture semble parfois être un passage du minerai compacte au minerai oolitique. Il arrive

aussi que des fragments de plaquettes et des

oolites, ferrugineuses sont empâtés dans les calcaires bréchiformes de l'assise moyenne qui avoisinent les gîtes de minerai, ce qui donne à ces calcaires l'apparence d'un conglomérat ferrugineux, par exemple aux minières de Bettancourt. Ainsi il existe' une liaison intime sous le rapport minéralOgique , entre les deux variétés de minerai de

fer du terrain néocomien, puisque le minerai oolitique renferme des plaquettes de fer hy-

droxidé, comme nous l'avons dit en parlant de ce

minerai, et que le minerai en plaquettes est accompagné d'oolites miliaires, tellement que

chacun des deux minerais offre une sorte de passage d'une variété à l'autre. Mais, sous le rapport géologique, la différence de position n'est pas la

seule qui distingue les deux minerais : ils diffèrent encore essentiellement par leur mode de gisement, le minerai en plaquettes ne formant pas une couche continue, mais bien des amas plus ou moins puissants et plus ou moins espacés, qui

semblent n'être qu'un accident dans le dépôt sableux. Malgré l'irrégularité de ce mode de gisement, le minerai en plaquettes géodiques qui n'a encore été que peu exploité, et seulement aux