Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
7:2
ROCHES FOSSILIFÈRES
fossiles qu'on y rencontre, on en remarque-plusieurs qui .se trouvent aussi dans le calcaire de l'Eifel; mais un plus grand nombre encore de celles que j'ai citées comme caractéristiques pour' le calcaire à Strygocéphales, notamment le Strygocephalus Burtini lui-même; on n'en rencontre que de jeunes individus;ia Turritellabilineata et coronata Goldf., le Bellerophon lizzeatus Goldf., et le Cardium elongatuni. Sow. ( Conocardiurn Bronn). Je n'y ai trouvé ni Gypicliurn, ni Megalodon , ni Cardita, mais j'y ai rencontré plusieurs espèces de l'érébratzdes , abondantes aussi dans le calcaire de l'Eifel. Voici la liste des espèces déjà nommées que je connais de cette localité: Calamopora sponees. C. polymorpha. Turritella bilineata. T. coronal«.
P. ventricosa. P. auricularis. Nerita lineata.
T. angustata.
E. stria tus.
T. conOidea. acuminata.
T. costata. Turbo stria tus.
T. lineatus. T. nodosu-s. Trochus coronatus.
T. bicoronatus. Phasia 12 ella constricta.
Ettomphalus
Belleroplzon lineatus Goldf.
Isocardia 1Tumboldtii Han. Cardium elongaturn Sow. Pterinea lineata Goldf. Terebratula borealis Schl.
T. prisca Schl.
T. pugnus SOW.
T. [enta de Bucb.
Strr' gocephalus Burtini Def.
Cette liste fait voir avec quelle variété de for-. nies les Gastéropodes, si caractéristiques pour le calcaire à Strrgocéphales , se trouvent développés ici. Les Nautilacés paraissent également ici manquer tout à fait. Parmi les fossiles encore inconnus , je signalerai une Scyphia et une Ostrea
comme des genres qui n'ont point encore été trouvés dans le terrain de transition; je citerai aussi une forme tout à fait nouvelle de Crinoïde sans tige, voisine des E chino-encrinites. La grande analogie de ces fossiles avec ceux du calcaire àStry-
DU TERRAIN DE TRANSITION DU RHIN.
gocéphales , jointe à la ressemblance de la roche, permet de présumer que des caractères analogues
ck formation existent entre ces deux terrains, quoiqu'on ne puisse pas les reconnaître d'une manière plus certaine. La différence essentielle qui existe entre la manière d'être géognostique des calcaires du pays de
Nassau et celle des calcaires de l'Eifel et de Bensberg , c'est que les premiers ne reposent pas
seulement, comme les seconds, en forme de bassin, sur la Grauwacke, sans être recouverts par des roches de cette nature. lis paraissent , au
moins en partie,. interposés, d'une manière évidente, au milieu de la Grau-wacke, de sorte qu'on doit nécessairement trouver là, si la classification posée précédemment est juste, des roches récentes que le calcaire de l'Eifel , et plus anciennes que le calcaire carbonifère, correspondant au système quartzo-schisteux supérieur de M. Du-
mont. Ces roches existent en effet, sans aucun doute, etje crois notamment que le schiste à P o si- schiste à Posidodanies d'Ilerborn dont les fossiles sont déjà exacte- nies dlierborr,-
ment connus, se rapporte à ce niveau, et comme il s'étend sur un assez grand espace, on peut peut-être
le regarder comme une couche caractéristique pour cette époque. J'ai exposé plus haut les motifs
qui empêchent, dans le pays de Dillenburg, de reconnaître d'une manière certaine l'ordre de superposition des diverses roches ; dans le bassin houiller de la Westphalie, où l'on a maintenant, dans beaucoup de points, trouvé le schiste à Posidonies , on pourrait bientôt, à l'aide d'observations attentives, parvenir à décider cette question.
On pourrait, en général, rapporter à cet étage supérieur du terrain de Grauvvacke la plus grande partie de ces roches que M. Stifft regarde comme