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AÉRAGE
DES MINES.
ils sont exposés à l'air, une altération qui n'a pas été étudiée par l'analyse chimique, mais qui est démontrée par les modifications de quelques-
mine, ont une odeur désagréable, et irritent fortement les organes de la respiration, de sorte qu'il est indispensable de les expulser, par le renouvellement prompt de l'air, à l'endroit de la détonation. Il paraît que la réaction de l'eau liquide, ou en vapeur, sur certaines substances, telles que les sulfures de fer en décomposition, donne lieu à une petite quantité d'hydrogène sulfuré. La décomposition des carbonates de chaux, ou autres, par des eaux acides qui se rencontrent fréquemment clans les mines, peut produire de l'acide carbonique. Dans les mines de houille en feu, il se dégage un mélange d'acide carbonique, d'oxide de carbone, d'acide sulfureux dû, à la combustion du soufre des pyrites, que presqueloutes les houilles renferment en quantité plus ou moins considérable de gaz hydrogénés et carburés. Les gaz provenant de la combustion vive de la houille, dans les mines, ont en Outre une odeur particulière et caractéristique, excessivement désa-
unes de leurs propriétés. 11 est présumable qu'il se fait une sorte de combustion len te , dans laquelle il y a absorption de l'oxygène de l'air, et dont les produits principaux sont de l'eau et de l'acide carbonique. Il se forme probablement aussi, dans certains cas, des composés gazeux de carbone et d'hydrogène. Les gaz sortant des fissures ou cavités du terrain, ou des pores de la roche qui constitue les parois des excavations, ou entailles, sont le plus ordinairement : Le gaz acide carbonique ;
L'hydrogène proto -carboné, peut-être mé-
langé avec de l'hydrogène ; Plus rarement, de l'hydrogène sulfuré. Les gaz dus à la décomposition chimique de
certaines substances, sont principalement ceux .qui se forment par la déflagration de la poudre, employée dans les travaux des mines ; ceux-ci sont un mélange, en proportions vraisemblablement variées suivant le dosage de la poudre, et peut-être aussi suivant qu'elle est plus ou moins humide, et que la combustion est par conséquent plus ou moins vive, d'acide carbonique, d'azote, d'oxide de carbone, de vapeur d'eau, d'hydrogène carboné, et d'un peu d'hydrogène sulfuré. Les produits solides de la détonation, qui sont composés de poudre non brûlée, de sulfate de potasse et de sulfure de potassium, sont projetés , en particules très -ténues , dans l'atmosphère ambiante, qui en est obscurcie. Les fu-
mées de la poudre, surtout de la poudre de
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gréabl e.
Dans les mines de mercure riches, l'atmosphère, est chargée de vapeurs de mercure, qui ont, sur la santé des ouvriers, une action funeste, qu'on ne
paraît pas être parvenu à neutraliser par l'activité de la ventilation. Dans les mines qui renferment de l'arsenic natif
ou combiné, on sent l'odeur particulière à l'arsenic; néanmoins les ouvriers n'y éprouvent aucune incommodité fâcheuse, lorsque l'aérage est suffisamment vif. Ainsi, en résumé, les gaz que l'on rencontre Tome XT7, 1839. 7