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AÉRAGE
H et A ne sont pas dans le même plan de niveau, il est évident que l'équilibre n'existera pas, et que l'air prendra un mouvement, de l'ouverture la moins élevée H versrouverture la plus élevée A. La hauteur motrice sera alors 1+0,003751 z Xlz,---h3+1z, 1+0,00375 To
expression positive, puisque t est plus grand que To.Pendant la circulation de l'air, l'air atmosphérique entrant par l'ouverture H s'échauffera peu
à peu sous l'influence de la température plus
élevée des parois. Arrivé au bas de la première portion inclinée de la conduite, dont la hauteur verticale est désignée par h4, il aura pris une température supérieure à T mais inférieure à celle des parois. Soit t' la température moyenne de l'air en mouvement, dans cette première portion
du conduit ;, soient de même t", t", eu' les températures moyennes de l'air dans les 'parties , dont h h,, h, expriment les hauteurs verticales respectives , et T, la température finale que l'air a acquise , lorsqu'il est arrivé à l'orifice d'écoulement. Les températures t', t", t", t", T, iront évidemment en croissant , en s'approchant de la température t des parois, puisque nous supposons qu'il n'existe aucune autre cause d'élévation de température. La hauteur motrice sera alors z
1+0,00375T, , I +0,00375T, 1+0,00375T, h3X 1+0,00375 To+/z4X 1+0,0375 É 1+0,00375 t" 1+0,003751', 1+0,00375T, +kX 1±0,00375t" 1+0,00375e"
On remarquera d'abord que, Si la conduite pré-
sente un grand développement, et si le courant
DES MINES.
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d'air est lent, la température finale T, différera fort peu de la température t de la roche. En même
temps, les températures t', t", t!" et t" allant en croissant, de façon que t, soit voisin de To, tandis que tnn est presque égal à t, la hauteur motrice sera d'autant plus H grande , que les portions de conduite, dans lesquelles l'air circule en descen-
dant,u telles que DC, seront plus rapprochées de l'orifice H, par lequel l'air entre, et qu'au contraire les portions où l'air circule en montant,
telles que EF, seront plus rapprochées de l'orifice A, par lequel l'ailisort. Le casile plus favorable à la circulation estflonc celui où l'air descend d'abord par un puits vertical ou incliné, à la plus grande profondeur des travaux, et circule ensuite dans une galerie contenue dans un plan ,horizontal, jusqu'au pied d'un puits vertical ou incliné , par lequel remonte le courant d'air échauffé. Dans ce cas, si la galerie est longue, de
façon que l'air ait pu acquérir, en la parcourant, une température presque égale à t, il est évident que la hauteur motrice sera plus grande, à mesure que la circulation de l'air deviendra plus rapide, parce qu'alors il aura conservé, dans le puits de descente, une température plus basse. La circulation serait, au contraire, fortement ralentie, si l'air, après être descendu dans la première partie de la conduite souterraine, était obligé de remonter dans une partie voisine, avant d'avoir pris une température élevée, pour redescendre plus loin à un niveau inférieur. Si la différence de niveau z des orifices des
deux puits est nulle, la hauteur motrice serait nulle dans l'origine, en supposant que la conduite fût entièrement remplie d'air, qui y aurait