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AERAGE
I ,""él
DES MINES.
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la partie inférieure , l'autre vers le faîte. En hiver, le courant d'air sortant est à la partie supérieure,
couleront les eaux filtrant dès. parois, tandis
tandis qu'un courant d'air plus froid, venant du jour, s'établit près du sol. L'inverse a lieu pendant
ouvriers, et le passage des brouettes ou chariots. Ce plancher, devant avoir une grande solidité, sera établi sur des traverses horizontales appuyées sur les deux parois. La cloison pourra aussi être
l'été, à moins qu'un dégagement d'hydrogène proto-carboné ne rende encore l'air intérieur, moins dense que l'air extérieur, quoique celui-ci soit plus chaud. Ces deux courants s'établissent , d'ailleurs, d'autant plus nettement et plus facilement, que la
galerie a plus de hauteur et de largeur. On peut remarquer que, les divers points de l'embouchure
qu'on établira au-dessus le chemin pour
les
établie près du faîte de la galerie, en laissant au-dessous d'elle, comme sous un plafond , la voie de passage. Lorsqu'on s'est déterminé à construire un plancher solide, avec voie de roulage
par dessus, il est souvent utff e de mettre le
d'une galerie horizontale se trouvant à des niveaux
compartiment supérieur en communication avec
différents, il se passe ici quelque chose d'analogue au courant continu , qui s'établit dans une conduite communiquant avec le jour, par deux
la cheminée ou tourelle , et de laisser entièrement ouvert l'espace au - dessous du plancher. Il est alors nécessaire de tenir la galerie, supérieure au plancher, fermée par une Ou deux. portes, qui ne s'ouvrent que pour livrer le passage aux ouvriers et aux chariots. La cheminée en maçonnerie est établie en arrière des portes, et communique avec la galerie , par un petit puits foncé sur sa direction. La ,fig. i , Pl. IV, montre cette disposition. G est une galerie hori-
ouvertures, situées à des niveaux différents.
Lorsque l'aérage n'est pas suffisant, dans un puits ou une galerie isolés, il suffit, pour l'activer, de les diviser en deux parties , par une cloison en
planches, dont les intervalles sont bouchés avec
de la mousse ou- de la terre argileuse, et que l'on prolonge au fur et à mesure de l'avancement,
jusqu'auprès du fond de l'excavation. L'un des compartiments , dans lequel passent les ouvriers, et les vases qui servent à enlever les déblais, est
généralement plus grand que l'autre. Celui - ci peut être mis en communication avec une cheminée ou tourelle en maçonnerie, qui s'élève à une hauteur de plusieurs mètres , au-dessus de l'orifice. Si c'est un puits dont il s'agit , la cloison sera établie, dans un plan vertical, parallèle à l'axe du puits. S'il s'agit d'une galerie cette cloison sera encore parallèle à l'axe de la gale-. rie horizontale , ou verticale. Dans le premier cas, elle pourra former un plancher sous lequel. ,
zontale percée sur. le flanc d'une montagne MN, F le bout de cette galerie, ABC le plancher horizontal qui se continue jusqu'en. G, à quelques mètres du fond ; p, p' sont deux portes, qui doivent être termes constamment fermées, et s'ou-
vrent seulement, pour le passage des ouvriers et des chariots. On les place à une as%ez grande
distance l'une de l'autre, pour qu'un rouleur et son chariot, ou un convoi de chariots, quand le roulage s'opère de cette façon , puisse tenir dans l'intervalle qu'elles laissent entre elles , de sorte que, lorsqu'on ouvre la porte p', on ait déjà refermé
la première. P esLue petit puits surmonté d'une