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AÉRAGE
DES MINES.
seront tous assez petits, par rapport à celui qui est introduit par le frottement de l'air, dans la galerie G; désignant par L la longueur de cette galerie, par A l'aire de sa section, par P le péiimètre de cette aire, le dénominateur de la valeur de Q différera très-peu de : 2e
P
A
L 1+0,00375 A' 1+0,00375T,
En supposant les températures
t', t" et T,
versement proportionnel à Fa racine carrée de l'expression
-!).><.1--t.
A
A'
Si l'aire A était un cercle de rayon R, on aurait A et le périmètre P de cette aire
serait la circonférence de rayon R, égale à 21TR.
Le rapport
A
serait donc égal à
27,11.
,
ou
--2---.
2
En général, on pourra poser
R étant une certaine longueur, qu'on appelle le rayon ,
moyen de la section de la galerie, on aura alois: P L A X A'
2
De là les conséquences suivantes Dans des galeries de sections égales, et qui
.
constantes, on voit que le volume Q sera in-
L
X A'. D'où l'on voit que le volume Q est proportionnel R
à l'aire A de la section, à la racine carrée du
rayon moyen, et inversement proportionnel à la racine carrée de la longueur de la galerie. D'ailleurs, pour des sections de figures semblables, les rayons moyens sont entre eux comme les contours, ou coni me les racines carrées des aires des sections.
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ne différeront que par la longueur, les volumes, et les vitesses des courants d'air, qui circuleront naturellement , sous l'influence des mêmes circonstances , seront inversement proportionnels aux racines carrées des longueurs. Ainsi, si la longueur d'une galerie iest quadruple de la longueur d'une autre galerie, de même section, le volume .et la vitesse de l'air dans la première , seront la moitié du volume et de la vitesse de l'air dans la seconde.
20 Dans des galeries .de même longueur, mais. de sections différentes, si le rayon moyen reste le même , les volumes d'air qui circuleront, sous l'influence des mêmes causes, seront directement proportionnels aux sections. Les vitesses de l'air seront les mêmes , puisque ces vitesses sont proportionnelles aux volumes, et en raison inverse des sections, et que le rapport des volumes aux sections demeure constant. Par exemple, sup-
posons que, deux puits P, P' (fig. 3, Pl. 111) étant réunis par une galerie très-longue G, une circulation continue d'air s'établisse d'un puits à l'autre. Si les mêmes puits P, P' sont réunis par deux galeries parallèles, en tout semblables à
la galerie G (J'. 4), le volume d'air total
qui circulera dans les deux galeries G, G, sera dans les mêmes circonstances , sensiblement dou-
ble du volume , qui circule dans la galerie G. ( fig. 3), et par suite chacune des galeries G, G! sera parcourue par un courant, ayant à très-peu près même volume et même vitesse, que le courant qui passait dans la galerie unique G, c'està-dire que les deux galeries G, G' seront aussi