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DES MINES..,.
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aux cheminées de chaudières à vapeur, cette. addition pourrait bien ralentir la circulation au lieu de l'activer.
L'addition d'une tour rend impossible, d'utiliser le puits pour l'extraction.
au bas du puits, par lequel l'air descend, et par
Eu résumé , l'efficacité d'une tour en maconnerie , établie sur le puits de sortie de l'air,
l'autre bout, au bas 4U compartiment ou de la cheminée en planches. Avec de semblables dispositions , ou s'efforce d'activer la circulation , en
Clans le but d'activer la circulation, est peu sensible , lorsque la hauteur de la tour n'est pas
plus du quart de la profondeur du puits. Dans ce cas même, la masse d'air entrante est seulement augmentée de moins d'un huitième, par l'addition de la tour. Encore est-il nécessaire, pour cela, qu'elle
ait une section intérieure égale à celle du puits, ou au moins des galeries souterraines, dans lesquelles l'air circule, sans quoi elle pourrait ralentir la circulation au lieu de l'augmenter. Comme, d'ailleurs,
la construction de tours spacieuses , de plus de 5o mètres de hauteur, occasionnerait des dépenses considérables, nous estimons qu'on ne doit faire usage de ce moyen d'activer le tirage, que dans le cas, où le puits de sortie, au bas duquel le foyer est établi , n'aurait qu'une profondeur médiocre, et qui ne dépasserait pas 200 mètres. 3 i . On voit, dans quelques exploitations de mines, une disposition très-vicieuse des foyers d'aérage, que nous devons signaler. La mine est exploitée par un puits unique. Afin d'y f'aire circuler l'air, on isole du puits, par une cloison verticale, construite en planches, ou en briques, un petit comput, timent qui doit servir à la sortie de l'air échauffé par le foyer d'aérage. Quelquefois même, au lieu
d'une cloison, on se contente d'établir une conduite formée de coffres carrés , s'emboîtant an bout les uns des autres que l'on suspend avec'des
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crampons en ter, contre l'une des parois du puits; cette conduite sert de cheminée au foyer d'aérage, et c'est par là que doit sortir l'air, qui a parcouru. les travaux. Ceux-ci sont disposés, de manière à former un circuit Sinueux, aboutissant par un bout
donnant à ,l'ait' sortant,- une température fort
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élevée ; malgré cela
, elle devient insuffisante pour peu que les travaux prennent d'étendue, ou. qu'ils soient infectés de mofettes, et la santé des ouvriers s'altère, -parce 4-,!e' l'air n'est pas convenablement renouvelé. Il ea-surtout une haute imprudence à n'avoir qu'un Moyen d'aérage semblable, dans les mines qui sont infectées de gaz inflammable; s'il arrive en effet qu'une détonation ait lieu,. dans quelque partie des travaux ( et c'est un accident que l'on ne peut pas toujours
éviter, malgré les plus grandes précautions ),
les gaz formés, ou dilatés par l'explosion, refoulent le courant d'air du côté où se rencontrent-le moins d'obstacles,., et l'issue la plus facile, c'està-dire vers le puits par lequel l'air descend ; les gaz irrespirables remplissent ainsi toute la mine dans .un temps très-court; il devient impossible d'y pénétrer, et tous les ouvriers périssent par asphyxie.
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Une méthode presque aussi vicieuse consiste à établir le foyer, non pas au bas d'un puits profond, mais à une petite profondeur au-dessous du jour, au bas d'un puits creusé exprès, et que l'on sur-
monte d'une tourelle, ou cheminée de 4o à
5omètres de hauteur. Ce petit puits communique, Tome X17, 1839.
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