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DES MINES.
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AÉRAGE
sont fort étendus, il serait souvent nécessaire, si l'air, que le courant on voulaitl'aérer, sans diviser Clans les galeries, et sur eût une vitesse excessive la plus convenable est d'enles tailles. La vitesse les viron om,60 par seconde. Cela suffit, lorsque excavations ont une forme qui n'est pas trop irrégulière, pour que les gaz irrespirables soient mêlés promptement au courant, et entraînés par lui.Une vitesse d'un mètre par seconde serait déjà un peu gênante; passé cette limite, le courant éteindrait quelquefois les lumières; il y aurait même un danger très-grave à la dépasser, lorsque l'air peut devenir momentanément chargé d'hydrogène carboné, au point d'être explosif, parce qu'un courant animé d'une vitesse médiocre, 3oo pieds anglais par minute, ou à peu près s m,5o par seconde, suivant le docteur Gurney, suffit pour faire passer la flamme, à travers les mailles de la lampe de sûreté de Davy, usitée dans les mines à grisou. La division du courant est donc un principe
portion qu'on voudra , le volume d'air total., entre les groupes, quelles que soient les différences qu'ils présentent, sous le rapport du développement et de la section des galeries. Les grandeurs des ouvertures des guichets seront, en général, extrêmement différentes; ainsi, pour
un groupe peu étendu, ou une simple galerie,
les fissures inévitables, même à travers une porte bien fermée, suffiront pour laisser passer la quantité d'air nécessaire; tandis que les galeries destinées à conduire la branche du courant aux groupes les plus étendus, demeureront entièrement ouvertes, et les portes pourront être supprimées.Dans la plupart des cas, au lieu de portes fer-
fondamental de la bonne distribution de l'air; dans les mines étendues, quel que soit le mode d'exploitation. Mais il y a, en même temps, né-
cessité de l'effectuer d'une manière convenable, que entre les divers groupes de travaux, de façond'auaérés, tandis que les uns ne soient pas trop tres ne recevraient pas l'air en quantité suffi-
mant bien, et munies de guichets, on place de simples portes fermant mal, ou mal jointes, ou
sante. 4i. Il n'arrive jamais, dans une exploitation, que les divers groupes présentent un égal développement de galeries, et soient en tout semblables. Si l'on n'adoptait pas de dispositions particulières,
enfin dont on a fait sauter une planche. Elles sont
l'air se distribuerait fort inégalement entre eux; le la plus grande partie passerait dans le groupe le moins étendu , ou dont les galeries seraient
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plus larges; les groupes les plus étendus, qui par cela même doivent ordinairement recevoir plus d'air, pourraient n'en avoir que très-peu. Un pareil système serait, sans contredit, le plus mauvais de tous. Pour obtenir une division convenable du courant, il suffit de placer, à l'entrée de chaque groupe de travaux, une porte munie d'un guichet, susceptible de s'ouvrir plus ou moins de manière que l'air soit obligé de passer à travers une ouverture, plus ou moins rétrécie, avant d'entrer dans le groupe de galeries, qui est précédé par la porte. En réglant les ouvertures des divers guichets, on parviendra à distribuer, dans telle pro-
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appelées, dans le nord de l'Angleterre, shethdoors ou sham-doors , suivant qu'elles perdent simplement un peu d'air, par des fentes natu-
relles, ou qu'on y a ménagé à dessein, des vides
d'une certaine grandeur. Il me semble qu'au