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AÉRAGE
sans quoi les gaz, qui se portent principalement du côté où ils rencontrent le moins de résistance, reflueraient plutôt par la voie CC', dans la galerie GG', par laquelle arrive le courant d'air, et pourraient revenir au jour par le puits d'entrée de l'air. Le courant ventilateur serait alors entièrement renversé. Je regarde donc comme très-utile de donner de grandes dimensions aux voies de sortie de l'air, que les mineurs appellent en particulier galeries d' aérage. je pense que la section de ces
galeries, prises ensemble, là où le courant est divisé, devrait être plus grande que celle de la
galerie par laquelle l'air arrive, et par les mêmes motifs, la section du puits de sortie devrait être plus grande que celledu puits d'entrée de l'air. On peut même remarquer que le volume du du-
rant d'air sortant, dans les mines où il y a des
émanations particulières de gaz ,,dépasse toujours le volume: d'air entrant, parce qu'il est chargé
des gaz qui se développent dans la mine, qu'il se sature de vapeur d'eau, et enfin qu'il prend un accroissement de température ;. ce qui exige encore , dans l'intérêt de la facile circulation que les voies de sortie soient plus larges que les voies d'entrée. Ordinairement, du Moins dans les mines de la
Belgique 'et duSord , les voies du retour d'air ont de petites dimensions, et les puits de sortie ont souvent une section beaucoup moindre que les puits d'entrée de l'air. On agit ainsi par économie : la voie di retour d'air ne servant qu'a ce but , et n'étant parcourue , ni par les ouvriers, ni par les chariots, on s'est dispensé de lui donner des dimensions égales à celles des voies de roulage. Il en u été de Même pour les
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DES MINES.
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puits de sortie de l'air , dans le cas où ils ont été de simples puits d'aérage , et où ils n'ont pas servi
en même temps à l'extraction de la houille, ce qui est le cas le plus ordinaire dans les mines de la province de Liége. Cette -disposition me paraît très-vicieuse, et de nature à augmenter beaucoup l'étendue des désastres, occasionnés par l'inflammation du gaz, sur un point de la mine. 45. La-première chose à faire, lorsqu'on veut ren-
trer dans une- mine ou portion de mine où il y a eu une explosion, est d'y rétablir la circulation de l'air, ce qui ne peut avoWlieu, qu'en remettant en place les portes qui auraient été renversées. est nécessaire 'que cette opération puisse se faire
très-rapidement. C'est dans ce but que l'on établit , dans les mines , des portes, que l'on pourrait appeler de sauvetage, qui demeurent habituellement ouvertes, sont placées à l'abri des détonations, et servent à remplacer les portes ordinaires, quand celles-ci ont été renversées. On en distingue deux espèces. Les premières, appelées en anglais darnm-doors (portes-digues), sont construites avec rine, très-grande solidité , et placées dans l'intervalle, qui sépare deux portes prin-
eipates(main-doors), établies à la suite l'une de l'autre, dans la même galerie. La porte- digue est suspendue au moyeu de gonds, par le haut, à la partie supérieure du cadre ou châssis, également très-solide, sur lequel elle s'applique, quand elle est fermée; de sorte qu'elle tourne autour d'un
axe horizontal, situé près du faîte de la galerie. Ordinairement elle est tenue ouverte , suspendue dans une position horizontale , et appliquée contre le plafond de la galerie, dans une entaille assez pro-
fonde, pour qu'elle soit à l'abri d'un courant vio-