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EXTIIAITS.
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Le souborate de soude est à peu près neutre.
Le tungstate de potasse et de tungstène, préparé
par la méthode que M. Whler a indiquée pour le sel de soude, est d'un rouge violacé cuivreux très-foncé et très-brillant au soleil : il ressemble à l'indigo sublimé, et, comme celui-ci , il devient d'un beau bleu sous le brunissoire. Combinaison cristalline du SILICATE DE SOUDE 'avec l'eau; par M. Fritzsche. ( Institut , 1838, p. 364.) Si l'on fait dissoudre dans dela soude caustique
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autant de silice qu'en peut prendre l'alcali à l'état sec, la liqueur laisse déposer, au bout de
peu de temps, des masses cristallines semi-sphériques rayonnées.; ou des écailles ou lamelles composées de cristaux plus ou moins reconnaissables : les cristaux ont quelquefois la grosseur d'un pois. Leur forme appartient au système prismatique. Ce sel ne tombe pas en déliquescence à l'air, mais il s'altère en absorbant de l'acide carbonique. Il fond à 4o° dans son eau de cristallisa tion. Il est composé de Silice Soude.
Eau.
0,2186 0,2152 0,5662 1,0000
D'où il suit que sa formule est
± _27 H.
Quelquefois il se forme en même temps un sel qui renferme le même silicate, mais qui ne contient que 18 atomes d'eau.
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5o. Préparation de la LITIIINE; 'par M. Fuchs. (Journ. d'Erdmann, t. 5, p. 32o.) Pour extraire la lithine du mica lépidoli the ; on à 2 p. de chaux vive chauffe cette pierre avec à 2 heures; puis on expose la masse pendant à l'air pendant plusieurs heures, en ayant soin de
la tenir constamment humectée; ensuite on la broie et on la fait digérer dans l'eau, qui en extrait la potasse et la lithine à l'état de carbonate. On évapore la liqueur, et on sépare les deux alcalis au moyen de l'alcool faible. Ou bien on calcine la lépidolithe avec de sonpoids de sulfate de fer, en évitant que le mélange entre en fusion. On fait bouillir la masse pulvérisée dans l'eau , qui en extrait les deux alcalis à l'état de sulfates. On évapore à siccité la solution de ces deux sels, et on dissout le sulfate de lithine au moyen de l'eau alcoolisée. La triphiline, dont la composition est représen-
6 (Fe3, Mn') Ï, fourtée par la formule nit encore plus facilementla lithine; on dissout ce minéral dans l'acide muriatique , auquel on ajoute de l'acide nitrique pour suroxider le fer. On précipite par l'ammoniaque le peroxide de fer, oui entraîne tout l'acide phosphorique et une certaine quantité de manganèse; on sépare le reste du manganèse par l'addition d'un peu de sulfhydrate
ammonique, etc. Selon M. Setterberg , on peut attaquer le spodumène en le traitant' par le chlore à la chaleur rouge dans un tube de porcelaine, après l'avoir mélangé de charbon.