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EXTRAITS.
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Action des acides sur les
MÉTAUX; par
M. Andrews. (Phil. Mag., avril 1838.)
On peut résumer comme il suit l'influence du courant voltaïque sur l'action chimique des acides oxygénés concentrés à l'égard des métaux. Le contact d'un métal électro-négatif augmente l'action ordinaire d'un acide oxygéné surie métal électro-positif, dans le cas seulement où l'acide est assez étendu pour que le dernier métal s'oxide par l'effet de la décomposition de l'eau ; il diminue au contraire cette action dans le cas où l'acide est assez concentré pour que le métal soit oxidé par l'effet de la décomposition même de l'acide.
409 fortement acidifiées, surtout par de l'acide hydrochlorique. Si l'on dissout i partie d'acétate neutre de plomb dans 200 parties d'eau, et que l'on ajoute à une portion de cette dissolution _25 p. 0/0 de son poids d'acide hydrochlorique d'une densité de 1,168, il se précipite au commencement un peu de chlorure de plomb, ce sel étant fort peu soluble dans l'acide hydrochlorique. Si ensuite on fait passer à travers la liqueur un courant d'hydrogène sulfuré, on n'aperçoit aucun précipité ; mais si l'on verse
quelques gouttes de cette dissolution dans de
l'eau, il se forme aussitôt un abondant précipité de sulfure de plomb. Il est très-possible d'après cela, que dans beaucoup d'analyses on n'ait pas
retrouvé une petite quantité de plomb -qui y
Sur la précipitation des principaux MÉTAUX
existait, les liqueurs étant trop acides. Cette propriété des sels de plomb donne un moyen facile
tions acidifiées par l'acide :hydrochlorique; par M. Hugo Reimsch. ( J. d'Erdmann , t. 13,
de cuivre, d'argent, d'antimoine ou de mercure, qui sont encore complétement précipités dans
par l'hydrogène sulfitré dans des dissolup. 129.)
On a cru jusqu'ici que les sels de zinc de fer, de manganèse, de cobalt et de nickel étaient les seuls qui n'étaient pas précipités par l'hydrogène sulfuré dans leurs dissolutions un peu fortement acides, tandis que tous les autres métaux étaient précipités et changés en sulfures dans leurs dissolutions même très-fortement acides. J'ai entrepris une série de recherches dans le but de reconnaître si cette opinion était exacte, et j'ai reconnu que plusieurs métaux, tels que le plomb, l'étain et le platine, n'étaient plus précipités par l'hydrogène
sulfuré, quand leurs dissolutions étaient trop
de séparer du plomb de petites quanti tés d'arsenic, des dissolutions très-acides.
Si à la dissolution titrée (ï acétate de plomb, 200 d'eau) on ajoute i5 p. op de son poids d'acide hydrochlorique , elle ne précipite pas encore
par l'hydrogène sulfuré. Mais si l'on ajoute un peu d'eau, il se forme aussitôt un abondant précipité de sulfure de plomb.
La même dissolution mélangée de o p. o/o d'acide hydrochlorique donne, avec le gaz hydrogène sulfuré, un beau précipité rouge, qui con-
serve sa couleur et qui est un sulfochlorure plomb.
Mélangée seulement avec 5 p. o/o d'acide hydrochlorique , la dissolution d'acétate de plomb