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AFFINAGE DE 1,1 FONTE
II. Le foyer, dit feu de forge, qui sert à réchauffer les massiaux , n'est que l'ancienne affinerie appropriée à ce nouvel objet, et disposée de
manière que pendant qu'une masse de fer est portée au blanc dans le creuset, d'autres massiaux commencent à s'échauffer, au moyen du courant de flamme que donne la houille, et qui les enveloppe en sortant du foyer. Toutefois, il arrive assez souvent, et principalement dans les grandes usines de la Champagne, telles que celles d'où nous sont venus les çlessins que nous donnons ici, que le plus grand nombre
46t sommant, pour i .o4o kilog. de ce fer, 1.070 de fonte; et 54o kilog. de houille. PAR LA MÉTHODE CHAMPENOISE.
En novembre, la fabrication a été de 97.932 kilog. de fer massiau , et on a consommé (toujours
pour i.o4o de ce fer), i.o73 kilog. de fonte et 535 kilog. de houille. 9_ .004 kilog. Enfin, en décembre, on a obtenu5 de massiau avec 1.o8o kilog. de fonte et 532 kilog. de aux o kilog.- (1). M. Banche dit que la consommation en houille houille' est un peu forcée.
d'engagement que j'avais pris de compléter la description d'un procédé destiné à diminuer la
Au feu de forge (au réchauffage), pour fabriquer i .o4o kilog. de fer en barres, on a consomme (sur une moyenne de 4 Mois) 58o kilog. de houille. Le combustible, apporté de Saarbrück revient dans l'usine à 55 fr. les L000 kilog., celui que l'on tire de Gray (houille de Rive-de-Gier), revient à 62 ou 63 fr. Si nous réduisons ces consommations au mille
Consommation du combustible végétal , dans la
(
fabrication du fer, et qui sera nécessairement
fibriqués , nous trouvons que c'est 514u1.,40 pour
des massiaux est étiré immédiatement après qu'on les a cinglés, c'est-à-dire sans les réchauffer, et pendant qu'ils sont encore très-chancis.
C'est à la .complaisance de M. Danelle , propriétaire des belles usines du Buisson et du Chateiller , que je dois d'avoir pu remplir l'espèce
substitué à l'ancien mode d'affinage dans toutes les localités où Fon peut se procurer dela houille. Cet habile maure de forges a trouvé, depuis dixhuit mois, le moyen de réduire encore la quantité de houille consommée au four à puddler, et les résultats suivants, qu'il a bien voulu me transmettre , sont des moyennes prises sur les derniers
mois de l'année dernière 1838 , et doivent être regardés comme les plus avantageux qu'on ait encore obtenus.
Dans un seul four à puddler, tel que celui représenté sur la Pl. _XII , on ..a fabriqué:, en octobre, 96.990 kilog. de fer massiau, en con-
,
.000 kilog.) de massiaux et de fer en barres
celle qui a lieu au four à puddler, et 557'11-,7 dans le feu de forge. En admettant pour les opérations de la fabrication des massiaux et leur étirage, , les déchets les plus ordinaires, on trouvera que la quantité -.totale de houille brûlée pour fabriquer 1.000 kilog. de fer en barres , en Champa;,,-ne , est de .o35 kilogrammes.
(1) Le déchet sur la fonte paraît bien faible ; mais je donne les résultats tels qu'ils m'ont été transmis. Il arrive souvent que l'addition dans les l'ours à puddler , de bouts
de barres ou de barres de rebut , en quantité notable, diminue considérablement le déchet qui aurait lieu si l'on ne travaillait que de la fonte brute.