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46e onsERygio, SUR'.LE TERRAIN CRETACÉ gulièrs Peliép5, par un calcaire peu cohérent. Un minerai de fer en grains est disséminé dans ce calcaire, et forme quelquefois de petits lits subordonn és.
DU DÉPARTEMENT DE L'AUBE.
469 dernier étage crétacé et de la formation oolitique, et j'ai toujours vu une séparation nette, complète, et parfaitement tranchée.
Dans un petit ravin , qui aboutit à la route
aussi les couches d'argile bleuâtre de l'assise supé-
de Marolles à Tonnerre , au-dessus d'une roche blanche , compacte et sans fossiles., est un petit lit d'argile sans épaisseur, qui cornien des débris d'Exogyres; puis, au-dessus de l'argile, le calçaire jaunâtre très-coquillier à grains spathiques.
rieure deviennent seulement plus rares et plus minces, et finissent par se réduire à de petits
secondaire, parallèle à l'Armançon, entre Marolles
Le premier et le deuxième groupe paraissent ordinairement séparés par une couche d'argile ardoisée , et dans ce cas, les bancs de calcaire jau-
nâtre sont ordinairement juxta - posés. Souvent
filets d'argile brune de quelques millimètres d'épaisseur, qui séparent les bancs et descendent ainsi jusqu'au contact du deuxième groupe et du terrain oolitique. Le calcaire jaunâtre est très - exploité à Marolles, à Bernon , à Chaource , à Lantages, à Fouchères, à Courtenot , à Vando3uvre , etc.
Entre le calcaire jaune et l'oolite,
ren-
contré quelquefois un banc mince de sable assez pur, non coquillier.
Cette couche paraît irrégulière, et manque même souvent. Est-elle subordonnée au calcaire jaunâtre ? ou se trouve-t-elle toujours à la même
place? II faudrait, pour répondre à cette question, des observations plus nombreuses et plus générales que les miennes. Le calcaire jaune ou le sable reposent enfin sur une assise qui se rapporte à la pierre de Portland. Les caractères minéralogiques de cette roche ne permettent pas de la confondre avec les couches supérieures.
J'ai mis beaucoup de soin à rechercher des coupes qui permissent d'observer le contact du
Une autre coupe se voit dans un petit ravin et le château de Montserve. Ici le petit lit d'argile n'existe pas, et le contact des deux calcaires hétérogènes est immédiat. Il se fait sans transition , et leurs caractères établissent encore une division bien tranchée.
Les ravins, qui séparent le même château de Montserve du hameau du Grand - .Virey, produisent trois autres coupes qui ne diffèrent pas de la précédente. De semblables superpositions s'observent enfin entre Cousegrey et Prusy , et près de Cussangy, de Chaource et de jully. Elles se présentent partout de la même manière. A Fouchères et à Courtenot les deux calcaires sont séparés par la couche de sable, qui paraît jouer le même rôle aux environs de Vandceuvre. On l'exploite sur cette commune, à Montmartin , aux Maisons, et on la retrouve en divers lieux du voisinage. Tel est l'ensemble des couches qui , dans le département de l'Aube, composent la formation crétacée. Il est inutile, après la description que j'en: ai donnée, de justifier les divisions que j'ai edoptéeb'.