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NOTICE QÉOLOGIQUE
SUE L'AFRIQUE MERIDIONALE.
mann (i) s'est convaincu de son identité avec le hornfels (mélange de feldspath et de quartz ),
l'apparition du granite , le grès qui forme les sommets des deux montagnes n'ait recouvert le schiste argileux qu'on trouve à leur pied ; mais doit-on le considérer comme une des assises supérieures du terrain de transition , ou faut-il le
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qu'on rencontre dans le Harz, notamment au
cette localité , présente, Rehberg , et qui, comme au Cap, ces infiltrations granitiques.
Le granite de la Table est à gros grains ; le feldspath en est fortement cristallin. Le capitaine Hall annonce y avoir trouvé de l'amphibole ; niais il est possible qu'il ait pris de la tourmaline pour de l'amphibole. Cette conjecture est d'autant mieux fondée , que la tourmaline se
trouve en général dans le granite au voisinage des roches limitrophes. C'est ainsi que l'on en rencontre dans le Harz, et, suivant M. Burkart, Comarija an Mexique, au contact du granite et du hornfels. L'examen d'un échantillon rencontré sur le versant occidental de la Tête du Lion, indique le même fait géologique, et semble ainsi mettre hors de doute l'erreur du capitaine Hall.
La Table est à peu près aussi élevée que le Broken (2), mais le granite ne s'y montre que jusqu'aux deux tiers de sa hauteur. Au delà, il
Le Lion.
disparaît sous les couches d'un grès horizontalement stratifié aussi , au lieu d'être arrondie comme le Broken, la Table n'offre-t-elle à son sommet qu'un de ces plateaux particuliers aux montagnes formées d'assises horizontales. Le Lion, qui n'a guère plus de 2.000 pieds, présente les mêmes circonstances géologiques que la .Table. L'on ne peut donc point douter qu'avant (1) Les détails renfermés dans cette notice ont été communiqués par M. le conseiller Hausmann à la Société royale des sciences de Hanovre, dans sa séance du 26 août 1837.
(2.) Le Broken est la plus haute montagne du Harz ; a 3.395 pieds d'élévation.
il
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ranger dans les formations secondaires? C'est une question qu'on ne pourra résoudre avec certitude tant qu'on n'aura point trouvé de fossiles dans la
roche. Cette dernière offre les caractères d'un conglomérat quartzeux dont les grains sont réunis par un ciment argileux; quelquefois même le ciment devient siliceux et la roche passe au quartzite; enfin on y remarque çà et là des veines
de quartz, avec géodes tapissées de cristal de roche. L'ensemble de ces divers caractères établit donc une grande analogie entre les grès du Cap
de Bonne-Espérance et ceux qu'on observe au Harz, dans le terrain de grauwacke. La présence du fer qu'on rencontre également dans chacun d'eux augmente encore l'analogie. L'on trouve en effet, dans les grès du Cap, des boules de pyrite ordinaireMent recouvertes de fer oxydé et des infiltrations de foxide produit par la décomposition de ces pyrites, déposées clans les fissures de la roche, ou formant des noyaux compactes dans la masse quartzeuse. En outre, les grès du Cap, qui sont d'un blanc pur dans les dernières assises, présentent au contraire une teinte ocreuse clans leur partie inférieure .jusqu'à une distance verti, cale de 15a à 200 pieds ,'du granite. Ce fait a son analogue dans le Harz , où le quartzite est, à son contact avec le granite imprégné de fer oxidé brun, et souvent même traversé par des filOns ce minéral. A la montagne du Cèdre, dans les environs de ,
Le Cèdre.