Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
PRIX DE L'ABATTAGE
DE LA ROCHE.
à M. Fou met qu'il appartiendra d'en donner une description complète et détaillée, et l'on se bornera à présenter ici les indications nécessaires pour l'objet dont on s'occupe. Le terrain dans lequel le dépôt métallifère se trouve compris est un schiste argileux ou phyllade , à feuillets lisses, très-adhérents, entremêlés de quartz schistoïde, et de moyenne dureté. Ce schiste est blanc, luisant, et présente les caractères extérieurs d'un schiste talqueux; mais l'analyse a appris qu'il ne contient pas de magnésie. La pyrite de fer s'y présente, tantôt seule, tantôt accompagnée de pyrite cuivreuse, en veines discontinues dont la plus grande épaisseur dépasse rarement
2° On a reconnu que, bien que les principales veines en exploitation soient discontinues, elles sont liées entre elles par une certaine régularité de position, et quelquefois, soit par des filets trèsminces d'argile, soit même par des parties pyriteuses, qui conduisent de l'une à l'autre. Elles se présentent comme des portions d'un seul et même Ilion, lesquelles auraient éprouvé une suite de rejets, tous produits clans le même sens. Toutefois, ce ne sont pas de véritables rejets, car on a bien observé, dans des travaux latéraux, que le schiste et quelques veinules qu'il comprend n'ont éprouvé aucun déplacement. Cette circonstance vient encore à l'appui de notre hypothèse : la direction suivant laquelle aurait agi la force qui a donné lieu à l'apparition des pyrites, serait un peu différente de celle du schiste, et elle aurait été modifiée clans ses détails par la moindre résistance que le terrain opposait à la rupture, parallèlement à la direction des feuillets. 3° Enfin, une circonstance qui n'est pas sans importance pour la direction des travaux, et surtout pour celle des recherches, c'est que le schiste argileux qui domine dans la contrée est, en général , d'une couleur foncée et terne , qu'il passe, par transition, au schiste blanc, luisant, d'un aspect talqueux, et que ce dernier ne se montre que
5oo
un à deux mètres. Dans la partie la moins récente des travaux , ces veines sont intercalées entre ies feuillets du schiste, et c'est ce qui les avait fait considérer comme contemporain' es du terrain qui les renferme. Voici maintenant ce que démontre l'exploitation actuelle
lu Dans une coupe faite de l'est à l'ouest, à travers la principale veine cuprifère, on trouve deux parties inclinées en sens contraire (comme le schiste qui les comprend ), et réunies par une partie sensiblement horizontale. Cette partie
offre un renflement qui atteint 5 mètres , et c'est elle qui a fourni depuis quelque temps
et qui fournit encore la plus forte proportion du minerai extrait. Cette manière d'être du gîte se .concilie difficilement avec l'idée d'une formation contemporaine, tandis qu'elle se conçoit très-bien si l'on suppose que l'apparition des pyrites est serait postérieure au terrain schisteux. La portion horizontale alors le résultat d'unejracture à l'endroit où les feuillets ont été le plus fortement pliés.
Soi
dans la zone, oblique par rapport aux feuillets, qui comprend les veines pyriteuses. Dans cette zone,
qui paraît d'ailleurs en rapport avec la présence, dans le terrain, d'une sorte d'eurite quartzifère, le schiste blanc est presque toujours imprégné de petits grains de pyrite disséminés entre les feuillets.