Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 260]

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PRIX DE L'ABATTAGE 514 La comparaison des résultats relatifs aux diffé-

rentes sortes de travaux donne lieu à quelques nouvelles observations

° On conclut du premier tableau que le produit d'une journée de travail a été, galeries,

Pour les

En mètres courants de. 0,15 En mètres cubes de. . 0,31 .

gradins,

tailles,

0,17 0,46

0,20 0,53

travaux de toute espèce.

0,17 0,41

8° Les dimensions moyennes des travaux exé-

cutés se déduisent du rapport entre le nombre des mètres courants et des mètres cubes indiqués. Pour les galeries, i mètre d'avancement représente 2nhe.,o9 d'excavation. Les dimensions ordinaires sont de 2 mètres de hauteur sur une largeur

moyenne de i mètre, en sorte que i mètre cou-

rant produit, en général, 2 mètres cubes. La moyenne excède un peu ce dernier nombre,

parce que quelques-unes des galeries pratiquées, destinées à fournir des remblais, avaient in",3o de largeur. Les gradins présentent moyennement 2m.c.172 de la roche dans les mines de la Saxe. En prenant la

moyenne des neuf premiers exemples de ce mémoire, et

portant la poudre au prix de Sainbel , on trouve que le mètre cube de travail en galerie a coûté fr. c. Importance relative.

4,35 Poudre 2k,07 à 2f.,10 Outils (forgeage et consommation). 3,94 Main-d'oeuvre.

12,80

206 187 607

21,09 1.000 Total La 'différence entre ces nombres et ceux qui se rapportent au travail à Sainbel, s'explique par cette double cirdans cette dernière localité , la roche est constance moins dureque' et le salaire journalier plus élevé.

DE LA ROCHE.

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par mètre d'avancement; en prenant .2 mètres pour la hauteur des gradins, ils ont donc une largeur moyenne de im.,36. Dans les tailles, ï mètre d'avancement correspond à 2m.',61 d'excavation; et, comme elles ont

une largeur constante de i",65, on voit que la hauteur moyenne a été de im.,58. 90 Le salaire journalier est le plus faible pour les galeries (iL,92), et le plus élevé pour les gradins (2',81). Le premier travail est , en effet , le plus facile; les tailles exigent déjà des mineurs plus habiles à cause du boisage; et le travail en gradins mérite un salaire plus fort, parce que l'ouvrier y est plus exposé, qu'il travaille dans une

position plus incommode, et qu'en outre, c'est principalement pour ce genre d'ouvrage que l'avancement dépend de l'entente avec laquelle f ouvrier place et dirige ses coups de mine (1). concurrence, aux adjudications, se porte surtout. sur les travaux les plus faciles, et tend à en abaisser le prix ;. c'est donc encore un des avantages qui

découlent de l'adjudication des prix-faits, que de proportionner le salaire des mineurs à ce qu'il se-

rait le plus juste de leur payer si on les faisait travailler à la journée. o° Sous le rapport de l'économie, le travail en tailles est celui qui offre le plus d'avantage. En le

comparant au travail en galerie, on voit que, tandis que le cube correspondant à s mètre cou(1) On a eu bien souvent l'occasion d'observer combien le produit du travail journalier est différent selon que l'ou-

vrier est plus ou moins exercé à profiter des faces dépouillées et des joints naturels, et à donner aux trous de mine les positions qui fassent produire un maximum d'effet

à la poudre.