Annales des Mines (1839, série 3, volume 15) [Image 287]

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ANALYSES

carnivores, ce qui implique l'existence d'autres êtres animés dans l'eau thermale dont il s'agit. On sait que M. de Humboldt a vu des poissons rejetés vivants du cratère du Chimborazo au moment d'une éruption d'eau dont la température était de 79° II. On prétend aussi que l'on trouve des poissons dans les sources bouillantes r

des Geysers, en Islande. A l'hôtel des monnaies de Calcutta, M. Prinsep a remarqué que l'eau de la machine à vapeur qui arrive dans un réservoir bien garni de poissons, à la température de 32°,4, ne les fait pas périr, quoiqu'elle paraisse leur être incommode.

IO. Remarques sur les SOURCES D'EAU CHAUDE de Maculla , en Arabie; par M. Hebbért. (Journ. d'Edimb., oct. i837.) Ce qui frappe surtout le voyageur qui vient aborder en Arabie dans la province de Mascate, c'est l'aspect nu et désolé du sol. Près de Maculla, les collines ont une forme abrupte et une structure

amygdaloïde. La roche que l'on rencontre à la surface du sol est un calcaire argileux vert qui repose sur un grès ocreux superposé à une dolomie. L'on n'y voit pas de débris fossiles et l'on rencontre quelques blocs roulés de syénites et autres roches primitives qui paraissent provenir de l'intérieur du pays. 11...1.». Remarques sur les EAUX MINÉRALES de Fran-

zensbad près d'Eger ; par M. Henri Rose. (An. de Pogg., tom. 43, pag. 672. ,

Les eaux minérales de Franzensbad, près d'Eger,

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

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traversent avant d'arriver au jour une couche de tourbe d'une grande étendue. Cette tourbe renferme dans quelques parties une quantité considérable de pyrite qui est intimement disséminée dans la masse, et qui résulte évidemment d'une réaction de la matière organique sur les eaux minérales qui renferment à la fois des sulfates et du carbonate de protoxide de fer. Le sulfure de fer forme quelquefois des incrustations autour des petites branches des racines des plantes qui restent encore conservées dans la tourbe. Le plus souvent la matière organique a été entièrement détruite, et la pyrite qui a pris sa place présente une consistance assez grande. Elle se conserve indéfiniment dans l'air sec, mais à l'air humide elle se change promptement en sulfate. Le sulfate de soude se trouve en grand excès par rapport au carbonate de fer dans les eaux de Franzensbad. Il se produit en outre par l'action de la matière organique sur ce sulfate une quantité notable de sulfure de sodium et de sulfure de calcium. Maintenant, lorsque ces eaux minérales altérées viennent à se mélanger avec des eaux minérales fraîches qui sont riches en acide carbonique

libre, il doit y avoir réaction qui met de l'acide hydrosulfurique en liberté. C'est là, il me semble, l'explication la plus simple et la plus vraisemblable

de la petite quantité d'hydrogène sulfuré libre que renferment les eaux de Franzensbad et qui est très-sensible à l'odorat, surtout quand l'eau est conservée dans une bouteille fermée. Ces eaux

ne renferment d'ailleurs pas trace de matière organique en dissolution.

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