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ANALYSES
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
Ayant eu l'occasion, l'année dernière, dans le laboratoire de M. Berzelius et sur son indication, d'employer le chlorate de potasse mélangé avec l'acide hydrochlorique au lieu d'eau régale pour analyser différents degrés de sulfuration du fer, j'ai repris dernièrement, par cette excellente méthode, l'analyse d'une matte de même espèce que la précédente. J'y ai trouvé
annoncé comme un siliciure de fer ; mais comme
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Fer. Soufre 'Zinc Cuivre
Plomb Argent. Manganèse, antimoine. Carbone Silicium
.
68,40 17,30 6,20 3,40 2,30 0,16 traces 0,21 0,41 98,38
Les dernières substances faisaient certainement parties constituantes de la matte. j'ai remarqué, il y a déjà plusieurs années, que, quand on reprend oxide de fer obtenu dans l'analyse au moyen de hydrochlorique , il laisse un résidu de silice gélatineuse, et que la matte, traitée par les acides, laisse un résidu charbonneux quelquefois graphitique. On pourrait peut-être croire que la
silice provient d'une petite quantité de scorie adhérente à la matte; mais cela ne peut pas être ; car ces scories sont inattaquables par une disso-
lution concentrée de chlorate de potasse dans l'acide hydrochlorique.
(3.) Amas de fer (loupe) obtenu dans la refonte des scories des anciennes haldes , i838. M. l'essayeur Patour a fait l'observation que ce produit intéressant contient du silicium : il l'a
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jusqu'ici on ne connaît aucune combinaison de silicium et de fer qui ne contienne en même temps du carbone (voyez Essais par la voie sèche, t. 2) ,
et que ce produit d'usine eût été ainsi le premier dans son genre, je me suis décidé à reprendre cette analyse. Je reconnus que ce produit est non pas un siliciure de fer, mais une fonte très-siliceuse; car
le carbone y entre comme élément essentiel. J'ai déterminé quantitativement le carbone par une
nouvelle méthode dont M. Berzelius m'a fait part dans une de ses lettres, et qui consiste à traiter par le chloride de cuivre. Ce produit a un éclat métallique prononcé, tout à fait semblable à celui de l'amalgame, d'un blanc d'argent, à texture lamelleuse, cassant, un peu ductile
quand il est en lames minces, en un mot semblable à certaines variétés de fonte blanche. Il prend une teinte jaune par son exposition à l'air. Sa densité est de 7,168 à 7,17. Il renferme Fer. Silicium. Soufre Aluminium. Carbone Cuivre, arsenic et manganèse
87,623 08,98472
0,180 1,891 traces
99,507
(4.) Scorie de fonte crue de Chuldner-Hiitte (183e. On a pris un morceau de scorie de bonne qualité qui sort du fourneau à un état visqueux. Elle était bien homogène, à cassure compacte, d'un noir brunâtre, à éclat vitreux, passant à l'éclat demi - métallique, à structure grenue un peu cristalline. Sa densité est de 3,41. J'y ai trouvé :