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Ë'& tOSCINS.
FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER
gnent la pro se manifestent principalement par le changement duetion des di- de nature des laitiers et de la flamme du gueuverses qualités de fonte.
lard. Quand on travaille en fonte grise , les laitiers qui s'écoulent librement sont grisâtres, bien vitrifiés; ceux de hallage sont bleus et spongieux,
leur liquidité n'est pas parfaite, ils sont un peu pâteux; les vapeurs d'eau qui s'élèvent quand on les arrose, entraînent beaucoup de graphite : en général les laitiers sont chauds et d'une couleur brillante. La flamme qui sort par-dessous la timpe entraîne une poussière blanche qui se dépose sur
les parois de l'embrasure du travail : la tuyère est très-brillante, la flamme du gueulard est d'un rouge jaunâtre , et donne une légère fumée bleuâtre. Quand on produit de la fonte rubannée les laitiers sont verdâtres mêlés quelquefois de portions grises , plus coulants que ceux de la fonte grise, mais moins chauds et se figeant rapidement ; ceux de hallage sont également verdâtres et vitrifiés avec une légère portion de laitiers ,
spongieux. La flamme de la timpe est fumeuse et
jaunâtre, et forme un dépôt d'un jaune verdâtre sur la poitrine du fourneau. La flamme du gueulard est d'un jaune bleuâtre et donne de temps en temps une fumée rouge. L'allure est peu différente quand on produit de la fonte truitée , mais le gueulard fume plus souvent. Pour la fonte blanche les laitiers sont vert-noi-
râtres, très - liquides et se figent promptement ceux de hallage sont d'un vert plus foncé que pour la fonte rubannée. La flamme de la timpe ne donne aucune fumée ; le gueulard en donne au contraire beaucoup et de rougeâtre.
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Quand on obtient de la fonte blanche caverneuse , ce qui n'arrive que lorsque le fourneau est dérangé , les laitiers sont noirs et spongieux,
coulent avec une grande rapidité, et se figent très-
vite; leur fluidité paraît due à ce qu'ils sont fort riches en fer : ils laissent échapper en plusieurs points de petites flammes. La flamme de la timpe est bleuâtre et peu abondante; celle du gueulard est d'un blanc bleu, et accompagnée d'une fumée analogue à celle que produit le bois en brûlant, et que les ouvriers appellentfumo legnato. Depuis deux ans quelques- uns des fourneaux de Toscane sont soufflés au vent chaud, et cette modification a produit d'heureux résultats. Le fourneau San Leopoldo qui n'est construit que depuis deux ans, n'a marché au vent froid que pendant quelques mois; sa marche n'a pas pu faire bien connaître les avantages qu'on a
De l'introduc-
tion du vent chaud.
retirés du nouveau système de soufflerie. Le fourneau de la Pescia 1.1 été reconstruit cette année, en même temps qu'on y a appliqué le vent chaud ;
en sorte que les résultats, évidemment avantageux, qui ont été obtenus, peuvent également être attribués au changement de la forme du fourneau qui était primitivement carré, et à l'échauffement du vent lancé dans le fourneau. Le fourneau vieux de Follonica , dans lequel l'air chaud n'a été introduit qu'au mois de mars 1838, est le seul qui ait fourni des observations comparables. Le premier résultat a été une économie de charbon qui a été d'environ : depuis
le commencement de la campagne jusqu'au de no mars, la consommation en charbon a été fonte.
2 charges, 8o ou 126o liv. par millier de Après le 20 mars, c'est-à-chre après l'introduc-