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FABRICATION DE LA FONTE ET DU FER, etc.
somment. Ce charbon est, comme l'on sait, celui que l'on préfère en Toscane et qui donne le meilleur fer à l'affinage ; d'un autre côté, la transformation d'une forge corse en forge italienne n'exigerait qu'une dépense minime, celle de la construction d'un creuset. Les nouvelles forges ainsi établies, pouvant disposer d'un marteau par (eu pourraient sans doute produire un peu plus rapi-
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WIÉNORRE
Sur l'emploi de l'air chaud, pour le traitement du Je. r, dans les usines royales de la HauteSilésie (1); Par M. LE CHATELIER , Elève-Ingénieur des mines.
dement qu'on ne le fait en Toscane. Dans tous les cas, la consommation de charbon (2.700 quint.
met.) que l'on y fait actuellement pour produire 3oo q. m. de fer , suffirait pour la fabrication de plus de t000 quint. métriques, plus du triple. Le prix du combustible sur ces forges n'est que de 2fr ,6o ;
le prix de revient du fer, au lieu de
30rr.,40 comme nous l'avons établi plus haut n'y serait donc plus que de 26,70. Ajoutons enfin que le changement proposé n'offrirait pas de plus grandes difficultés sous le rapport des ouvriers, car les propriétaires de forges, obligés d'aller chaque année engager leurs forgerons en Toscane, trouveraient tout aussi facilement dans les environs de Pistoie des ouvriers qui , au lieu de traiter le minerai , traiteraient la fonte fabriquée en Corse de même qu'ils traitent celle qui leur arrive des fourneaux de Fol I onica etde Cecina.
Il n'est donc nullement à craindre que l'établis-
sement de hauts-fourneaux en Corse soit une cause de ruine pour les l'orges qui existent dans ce département : elles en retireront, au contraire, un grand profit, puisqu'avec la même consommation de charbon elles pourront parvenir à fabriquer une plus grande quantité de fer et à meilleur marché. N. B. Voyez, pour les fourneaux de grillage et les hauts-fourneaux des usines de Follonica et de Cérina , les PI. et 2 .
INTRODUCTION.
La Haute-Silésie est un des pays qui présentent le plus d'intérêt et de facilité pour l'étude au mineur et au métallurgiste. Ses exploitations et ses usines nombreuses et variées sont concentrées, au sud de la petite ville d'Oppeln , dans un rayon de 20 à 3o lieues; dans un cercle de 4 lieues de rayon seulement, on trouve l'usine à plomb de Friederichshiitte, les mines des environs de Tarnowitz, les usines à fer de Koenigshiitte , Gleiwitz , etc., les mines de houille qui les alimentent , et enfin la plupart des usines à zinc du pays. La richesse minérale de la Haute-Silésie est immense; elle se compose de nombreuses couches de houille dont l'épaisseur va quelquefois jusqu'à 5 et 6 mètres sans milieu stérile, et qui n'ont été exploitées jusqu'ici que sur les affleurements, d'un gîte abondant de galène argentifère, de dépôts de (1) Les mesures indiquées, dans le cours de ce mémoire, sont les mesures légales de Prusse: 1 thaler= 30 silbergros 3 fr. 75 c. au cours de 1838 pfennings. 1 silbergros
1 quintal= 110 livres = 51.1d,,580. 1 pied= 12 pouces ,----.01u,3138. pieds cubes 1 tonne