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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
cubes ); dans le second , elle est de 717 pieds cubes d'air chaud ou 470 pieds cubes (1 4,5 mètres
cubes) d'air -froid. La diminution de la quantité de vent est de celle qu'on lançait précédemment. Influe, d, Le haut-fourneau marchant presque toujours l'air chaud suc en fonte de moulage, on puise constamment dans laurnea marche du ravant-creuset; lorsque le moulage est interromfo pu on coule toutes les 12 heures. A l'air froid une charge de 3 quintaux ; de minerai hydraté mélangé avec de minerai carbonaté grillé, exigeait en moyenne 21 pieds cubes de charbon et 8o livres de castine. La richesse moyenne du minerai est de 30 Par l'emploi de l'air chauffé à la température de 1800R., on a pu réduire la charge de charbon à 16 pieds cubes, et en même temps élever la charge de minerai à 4 quintaux et même 4 quintaux : la quantité de castine a 7:
pu être réduite à 70 ou 75 livres. On repasse
dans les charges les débris de fonte obtenus dans le moulage , tels que pièces manquées, etc.; on en ajoute à peu près io à 2o livres par charge.
Quoique la charge de charbon ait diminué, le nombre de charges n'a pas augmenté, il a plutôt diminué ; néanmoins la production journalière s'est accrue , raccroissement de la charge en minerai compense et au delà la diminution du nombre des charges. Un des premiers faits que l'on a remarqués à Mala pane , comme dans toutes les usines où l'on a employé le vent chaud, c'est l'accroissement considérable de la température;
tous les produits liquides sortent du fourneau
dans un état plus grand de fluidité, les laitiers en particulier, quoique la suppression d'une proportion notable de castine les rende plus réfractaires.
DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE.
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Les tuyères qui , à l'air froid, s'obstruaient fréquemment, restent brillantes et par suite se conservent mieux; il ne s'attache plus de laitiers mal fondus, de fonte à demi affinée, qu'il fallait détacher à coups de ringard, au grand danger de la tuyère. Un signe non moins certain de la grande élévation de température produite dans les parties inférieures du fourneau , c'est la dilatation qu'a éprouvée le massif à la hauteur du ventre, dilatation qui l'a fait fendre sur tout son contour, lorsqu'on a substitué l'air chaud à l'air froid, quoiqu'il eût déjà résisté pendant 10 campagnes. Le travail du creuset, par suite de cette élévation de température, est devenu plus facile; il ne se produit plus d'engorgements, les charbons se brûlent mieux et ne sortent plus avec les laitiers. La fonte
reste plus liquide dans le creuset-puisard, par suite se Moule mieux, et donne moins de déchet
an moulage. Les matériaux, qui composent le creuset et l'ouvrage, ne sont pas détruits plus rapidement, et l'emploi de l'air chaud n'a pas abrégé la durée des campagnes. On observe un change-
ment non moins frappant dans les apparences que présente le gueulard; la flamme diminue de force, à tel point, dit-on, qne dans les premiers temps, les ouvriers, avant d'être habitués à cet effet, craignaient de voir le fourneau s'éteindre; en même temps la partie supérieure de la cuve se refroidit considérablement. Lorsque le fourneau marchait à l'air froid, pendant la descente de la charge seulement, on pouvait fhcilement voir la partie incandescente de la cuve, tandis qu'a l'air chaud, en laissant descendre les charges jusqu'à 6 pieds au-dessous du gueulard, on voit que toute cette partie de la cuve est. obscure et couverte de