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DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE. 129
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EMPLOI DE L'Ani CHAUD
également à l'introduction de l'air. Le fourneau est relié par une armature en fer et en fonte ; les ,fig. 3, 4, 5, 6, Pl. III, en présentent tout le détail. Le gueulard est fermé par une plaque de fonte qu'on lute et les vapeurs s'échappent par un tuyau de fonte placé à la partie supérieure ; le bitume se condense dans un large tuyau rectangulaire en fonte qui serpente dans un bassin ; on remplit ce bassin d'eau froide pendant l'été; en hiver le contact de l'air suffit pour produire la condensation. Le goudron et les huiles coulent dans un réservoir placé dans une chambre au-dessous du condenseur. Les plaques de fonte dont il est formé ont 0m,65 de largeur et 1m,30 de hauteur. Un seul condenseur sert pour 2 fours voisins, il a un développement de 20 à 25 mètres de longueur. La houille
carbonisée par ce procédé doit être bitumineuse sans être collante, pour que l'air et les vapeurs puissent traverser la colonne; pour la même raison, on ne doit pas employer de menu. On commence par entasser les gros morceaux de charbon sur la sole, en ménageant au milieu et vers la porte une cavité pour y placer de la houille enflammée au moment de la mise en feu. On remplit la cuve de gros morceaux qu'on place à la main
jusqu'à la hauteur de la porte ; on achève ensuite de remplir le fourneau avec des morceaux de grosseur moyenne, jusqu'au niveau du tuyau de dégagement des vapeurs. On met alors la plaque de
fonte qui doit fermer le gueulard, et on la lute avec de l'argile ; on bâtit un mur en briques sèches dans l'embrasure de la porte et on jette de la houille allumée dans le canal ménagé à la partie inférieure.
On ferme la porte qu'on lute également avec de l'argile, et on ferme les trois rangées supérieures
d'ouvreaux ; la rangée inférieure reste seule ouverte.
Au bout de 8 ou ro heures, on peut déjà voir le feu par les tuyaux de la 2e rangée; on ferme alors la rangée inférieure et on ouvre la 2e; Io heures après environ, on la -erme et on ouvre la 3e. Enfin, au bout de i 6 heures, on ferme cette 3e rangée, et
on ouvre la 4e, qu'on ne maintient ouverte que 3 heures environ ; on la referme alors et on laisse le fourneau abandonné à lui-même pendant 12 heures.
On ouvre alors la porte, on hale le coke avec des crochets, et on l'éteint avec de l'eau. Le charbon ne doit pas flamber dans le fourneau, il doit seulement avoir une couleur rouge orange. Le coke obtenu ainsi est toujours pl us compacte et plus dense
que celui qu'on obtient en meules; cette densité peut avoir pour cause la compression qu'éprouve le coke dans le fourneau, et la contraction, le retrait subit que produit l'eau froide qu'on emploie pour l'éteindre. Par suite le rendement en volume est un peu moindre, mais le rendement en poids est sensiblement le même. Cette méthode convient
très-bien dans les localités où les produits de la distillation ont de la valeur, et où la houille jouit, comme en Silésie, de la propriété d'être très-peu collante , et de renfermer cependant une assez grande proportion de matières bitumineuses. On admet que Pour la couche George à Zabrze (dans ces fours ) , 100 tonnes de houille ( gros) donnent Le déchet est donc de. et à 2'1,49 la tonne de coke de. . Pour la même couche (la houille renferme 2,67 p. 0/0 de cendres) en tas, le déchet est de. Et. Tome X V , 1839.
74,1 tonnes de coke. 25,9 p. 0/0 en volume. .
48,4 p.0!0 en poids.
20 p.0/0 en volume. 47,2 p. 0/0 en poids. 9