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pAS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE. 147
EMPLOI DE L'AIR CHAUD
Le résultat avantageux de l'emploi de l'air chaud, sous le rapport de la quantité de combustible, ressort évidemment de l'examen des chiffres renfermés dans les deux premières cases du tableau; cette
économie est très-forte et croît avec la température (il n'est question, bien entendu , que du combustible nécessaire poteondre ; la quantité de coke nécessaire pour chauffer la cuve est soumise à l'influence de trop de circonstances variables ). Cette économie de combustible pour le coke léger est de 18 p. o/o à la température moyenne de 1200. 800. de 25 p. o/o Pour le coke dur : 1200. 25 p. 0/0 » 1700. 38 p. 0/0 Ces nombres font voir en outre que c'est pour ».
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le combustible le plus dense que l'économie est la plus considérable. Le prix de la tonne de theercoak est évalué à. 17 silbergr.
A l'air froid, pour 100 quintaux , on con13t00.,4 somme en tout 70.1.,60 La dépense en combustible est. 4,thai. 36 A l'air chaud (1700) pour 7,0..,7 Différence.
3that.,24.
Pour 4o.000 quintaux qui peuvent être refondus annuellement dans un seul cubilot, l'économie s'élèverait à 1.36o thalers, soit 5.100 francs pour le combustible seulement. Les charges passent moins vite, mais la-quantité de fonte par ,charge est plus grande; il en résulte une augmentation dans la production. Dans ces essais, la production s'est trouvée peu augmentée parce que la quantité deyent a été beaucoup diminuée; si là quantité d'air lancée par était restée la même, il -y aurait eu augmentation considérable
dans la production journalière. On peut en juger par lesrésul ta ts des deux dernières lignes de chaqu e case;
la buse a été élargie, et quoiqu'en même temps il y ait eu diminution de pression , le volume d'ai r.à. lancé par est resté le même et égal à 13 mètres cubes; la production par heure s'est élevée de 13q.,57 et 14'1.,83 à 16q.,2o et 171.,75. A l'air froid la quantité de vent, lancée par était de 2 r mètres cubes. Les résultats rapportés dans la dernière case font voir qu'on peut employer la houille crue ,. mais sans économie de combustible. Les charges descendent plus lentement; la flamme devient plus considérable au gueulard, elle est plus dangereuse pour le chargeur. Il se dégage des vapeurs très-
chargées d'hydrogène sulfuré qui s'enflamment
quelquefois avec fracas. La fonte dégage une odeur
sulfureuse remarquable; elle est peu liquide, les tuyères s'obscurcissent et s'obstruent facilement ; pour rétablir la marche du fourneau il faut recharger du coke. L'air préalablement chauffé est pareillement employé à la fonderie royale de Berlin; on nous a indiqué une très-grande économie de combustible. On admet dans cet établissement qu'on ne doit refondre au cubilot à l'air chaud que la fonte obtenue à l'air froid clans le haut-fourneau, si l'on
veut obtenir de bons produits. La fonte à l'air chaud doit être refondue à l'air froid dans les cubilots. L'air chaud, dans les cubilots, a produit comme dans les hauts-fourneaux une concentration remar-
quable de la chaleur clans la région des tuyères; par suite, la cuve, qui autrefois s'élargissait en se dégradant vers la partie supérieure, ne souffre plus maintenant que dans le bas. Cette concentration