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série de travaux , presque tous sur les affleurements , qui ont produit diverses qualités de bouille. Plus taud , cette société ayant été obligée de se liquider, M. Bonneau de Lannoy d'abord , et
MM. W. Bothline ensuite , ont entrepris un certain nombre d'ouvrages souterrains sur lesquels il sera bon de s'arrêter. La société G. Mail-
lard et camp. en a fait entreprendre d'autres qui complètent à peu près la série d'éléments
nécessaires à une bonne exploitation. Mais , avant
d'en parler, il est utile de jeter un coup d'oeil sur la configuration du terrain houiller. Physionomie du
de Segure.
DE LA CH AINE DES PYRÉNÉES.
BASSINS HOU I LUES
Lorsqu'on a convenablement déterminé les limites et les contours du bassin , au moyen de points facilement remarquables , et qu'on a jeté une série de jalons naturels servant de repère, de façon à planer pour ainsi dire sur l'ensemble du terrain houiller de Ségure , on n'est pas longtemps à s'apercevoir que sa fouine assez irrégulière s'étrécit au nord comme au sud , après avoir éprouvé deux renflements, dont l'un semble devoir ètre plus important que l'autre.
Placé sur le sommet de la butte qui domine , et par conséquent sur le prolongement du grand axe de la formation houillère, Quintillan
l'observateur reconnaît avec facilité que la configuration des monticules s'accorde d'une manière assez simple avec les redressements des couches
de grès, redressements produits par des porphyres dont le système est lui-même sensiblement parallèle à la plus grande ligne qu'on
puisse tirer dans le bassin houiller. Cette opinion ne sera peut-être pas admise par
les personnes qui veulent que les porphyres
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soient sortis avant le dépôt du terrain houiller,
et cela par suite de la rencontre de quelques rares galets de porphyre dans les roches houillères;
mais il n'est guère possible de penser autrement que je ne le fais, lorsqu'on a vu le bouleversement du ravin des Tuileries, le pendage rapide (700) de la recherche ancienne dite du nord, enfin l'accident du puits de Quintillan, qui, après avoir rencontré le grès houiller, a percé une masse porphyrique intercalée. ( Voir fig. i , PI. V. ) Si des régions élevées on descend par une série de rayons sur le centre des exploitations, et si l'on parcourt en outre chacun des espaces inter-
médiaires , on trouve, et de façon à n'en plus douter, qu'il y a encaissement complet, délimitation parfaite du groupe charbonneux. Ainsi
le terrain de transition composé de
schistes argileux plus ou moins feuilletés, et avec des directions sans cesse variables depuis la sortie de Tuchan jusqu'à I oo mètres de la mine, com-
mence à montrer un orientement plus défini dans les alentours de l'exploitation. La ligne N.-S. paraît être le sens de la boussole qui affeCte plus spécialement ces couches , et celles
de même nature qui composent, du côté de Palayrac, Maisons , etc., la masse du système
Cambrien. Ce groupe paraît aussi avoir été influencé par
les porphyres nombreux qui y sont enclavés, et qui semblent s'être soulevés, lorsque le terrain lui-même possédait déjà une certaine inclinaison par rapport à la ligne horizontale. Ces porphyres de couleur assez peu constante varient néanmoins entre le gris-clair et le blanc sale du feldspath terreux.