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DES MINES.
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AÉRAGE
niquant avec la galerie par laquelle le courant d'air
aspiré arrive à la machine, a montré que l'excès de la pression atmosphérique sur la pression du courant d'air aspiré était moyennement mesuré par une colonne d'eau distillée de 5 centimètres. La machine à vapeur motrice a une force nominale de 8 à io chevaux, et brûle de i.000 à 1.200 kilogrammes de houille par vingt-quatre heures. Les observations faites en suspendant l'anémomètre dans le puits d'entrée de l'air, ont donné pour le volume d'air entrant 3m.e-, 6o par seconde.
Fosse Saint-Léonard au Monceau-Fontaine (district de Charleroy). La machine aspirante est composée d'un seul cylindre en bois, dans lequel se meut un piston. Elle est à double effet. Le diamètre du piston est de 2-,667 ; sa course de 2,3622. J'ai compté 15 excursions complètes en 66 secondes. Ainsi, le volume d'air, calculé d'après les dimensions de la machine, serait de 5'.e.,998 par seconde.
Un manomètre à eau a été placé sur un tampon qui fermait un puits communiquant avec la galerie intérieure conduisant l'air à la machine. L'observation de ce manomètre a montré que l'excès de l'air atmosphérique sur la pression de l'air en mouvement était très-variable. Ainsi, la dénivellation de l'eau, dans les deux branches du tube manométrique, s'élevait pendant un instant jusques à 9 centimètres; puis, vers la tin de la course du piston de la machine, la pression de l'air intérieur augmentait beaucoup, jusqu'à dépasser la pression extérieure d'environ i centimètre d'eau. L'excès moyen de la pression atmo-
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sphérique sur l'air intérieur a été évalué à 5 centimètres d'eau. La machine à vapeur motrice a une force nominale de 20 chevaux, et consomme de 2.400 2.450 kilogrammes de houille par vingt - quatre heures. NOTE V. Sur l'établissement du ventilateur à force centrifuge.
On a vu, dansles§§ 34 à 36 du chap. III, que pour calculer les dimensions et la vitesse angulaire d'un ventilateur aspirant à force centrifuge, il était
nécessaire de connaître: 0 le volume d'air que la
machine devait aspirer et rejeter dans l'atmosphère; 2° le poids du mètre cube d'air; 3° les
pressions respectives correspondantes au volume (l'air proposé, qui ont lieu dans la capacité où
l'air est puisé par le ventilateur, et dans l'atmosphère extérieure. La détermination de ces premières données semble d'abord devoir présenter des difficultés insurmontables, de sorte qu'on pourrait croire impossible de les apprécier avec quelque exactitude. Cependant, on peut y parvenir facilement, dans le cas qui devra se présenter assez souvent, où l'on voudrait substituer à un foyer d'aérage existant un ventilateur à force centrifuge. Voici la méthode que l'on pourra suivre en pareil cas : i° on déterminera d'abord le volume to-
tal, la température et la pression de l'air, au bas du puits par lequel l'air sort, et en dessous du foyer que je suppose existant. Le volume du courant d'air sera déterminé avec l'anémomètre,