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LAMPE DE SURET
légèrement dans l'intérieur de la cheminée , s'enflammerait quelquefois. Il était donc indispensable d'enipêdher courant de cette nature, que la chute d'un bloede houille engendre nécessairement dans une mine
ne pût pénétrer dans l'intérieur de la lampe. A cet effet , on a recouvert le haut de la cheminée par un chapeau en forme de calotte sphériqùe dont les bords descendent au- dessous dè l'arête
supérieure de la cheminée. Avec ce nouveau modèle il m'a été impossible d'enflammer un jet de. gaz passant entre le chapeau et la cheininée,mêMe dans les moments du plus grand allongement pos-
sible de la flamme intérieure. On ne peut nier toutefois qu'il y ait quelque danger à laisser ouvert
le haut de la cheminée. On conçoit la possibilité d'un tirage en sens inverse et par suite d'une communication immédiate entre le gaz extérieur et la flamme intérieiiré. Cet accident pourrait arriver dans le cas du renversement ou de la chute de la lampe. je pense qu'il serait possible de remédier à cet inconvénient en fermant par une plaque le haut de la cheminée et en composant d'un treillis métallique la moitié supérieure de la paroi cylindrique de la cheminée. L'autre moitié de la cheminée produirait toujours un tirage suffisamment actif, et en augmentant ainsi la surface des ouvertures par lesquelles l'air chaud peut s'échapper, on diminuera les chances d'obstruction par le noir de fumée, sans retomber dans les inconvénients de la lampe de Davy, parce que la flamme ne s'élèvera probablement jamais jusqu'à la partie supérieure de la cheminée. Ce treillis latéral pourra d'ailleurs tout aussi facilement sè nettoyer avec une brosse dans la mine même que le treillis d'une lampe de Davy ordinaire. Ces ex-
DE M. DU MESNIL.
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Piriences restent altéré à faire; je fais construire actuellement une lampe avec cette nouvelle modification. il est inutile de remarquer que dans les détails de la constriction , la lampe pourrait en-
core recevoir diverses autres modifications. La lampe ouverte à la partie supérieure et munie d'un capuchon en forme de calotte sphérique
a été mise entre les mains d'un ouvrier. Elle a paru d'un usage .assez commode pour le piqueur (lui laissé sa lampe en repos; mais elle ne pourrait Servir au boiseur et encore moins au traîneur à cause de son volume et de la fragilité du
verre. Au reste, la lampe de Davy, du Moins
dans les mines de la Loire, n'est pas non plus mise entre les mains des traîneurs. On éclaire, par des lampes de Davy fixes, les galeries remplies de gaz que les traîneurs sont obligés de traverser. La hauteur considérable de ces lampes offre bien quelques inconvénients au piqueur qui souvent pose sa lampe dans l'entaille même, au mur de la couche; toutefois comme cette lampe éclairé bien mieux que la lampe de Davy, on peut sans inconvénients la placer à une plus grande distance de l'entaille. Un inconvénient assez grave se présente lorsque la lampe se renverse. Des gouttes d'huile tombent de sur le treillis métallique des tubes adducteurs de la flamme. La l'air et arrêtent l'alimentation lumière ést alors beaucoup moins vive surtout si à cette huile se mêle le poussier de charbon répandu dans les galeries de mines. Une expérience plus longue pourra seule décider jusqu'à quel point cet inconvénient â de la gravité. Ces petits treillis métalliques ne pouvant être nettoyés sans démonter la lampe, il y aurait peutêtre avantage pour arrêter le poussier de charbon,