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SUR LES TERRAINS
nomène parait être rare et n'exister que dans les petites couches intercalées au milieu des schistes. Le grès est le plus souvent gris ; je ne l'ai vu Grés,P"mmi"s, nhis t es . rouge que par fragments soles, et blanc que dans la vallée de la Kadamofka, à peu de distance du village de _Milite, entre Kamenskaïa et NovoTcherkask, sur une coupe de terrain où les schistes
carbonifères occupent la partie inférieure. Il est rarement micacé sans affecter la structure schisteuse et sans passer au psammite. 11 contient très-
rarement des fragments dont le volume atteigne un centimètre cube ; le plus souvent les grains sont
fins, la structure est homogène, la ténacité trèsforte; on pourrait confondre avec le quartz certaines portions de cette roche. On n'y rencontre pas de sable provenant de la désagrégation actuelle de la pierre. Il n'y a aucune particularité remarquable dans la transition parfois insensible par laquelle le grès passe successivement au psammite , à la grauwacke , au schiste compacte et au schiste ardoisier. Ces roches se présentent partout
avec les mêmes caractères que dans les terrains de transition de Bretagne et de Normandie ( voir la coupe de terrain qui donne une idée des fréquentes alternances des schistes et des psammites, fig.
3 ).
La formation carbonifère de la Russie méri-
1ndnasonsdu
1""'dionale a été soumise à des causes violentes de gements alter.
matifs.
dislocation qui. ont donné des inclinaisons trèsdifférentes à ses roches. L'horizontalité est un cas
particulier qui n'a lieu ordinairement qu'entre deux plongements ou deux relèvements alternatifs dont les inclinaisons se manifestent en sens contraires. Souvent ces alternances peuvent être
aperçues dans un espace très-limité de terrain. Entre Soukhodoltchinskoï et rerkhnié-Douvan-
DE LA VALLÉE DU DONETZ.
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no', et entre les deux lignes qui terminent le contre-fort occidental commun aux deux vallées du Donetz et de la Kamenka, il en existe une qui ne peut être découverte que par l'examen attentif des sens du prolongement des roches dans une assez grande étendue de terrain. Mais les vallées de la Mal-Kamenka , de la Biguine, des Govenaïa , donnent, dans un espace très-resserré, des exemples palpables de ces changements dans le sens de , que nous avons esquissés pour la plupart (fig. 4, 5, 6, 7, 8, 9 ). La plus frappante de ces alternances, quoiqu'elle soit peut-être uniquement superficielle, ou qu'elle ne se prolonge pas à une grande profondeur, est celle que l'on rencontre quand on va de Bielinka à Flassoff; sur le grand plateau qui s'étend entre les vallées du Donetz et de la Kamenka, séparées
alors par un intervalle de 12 à 15 verstes. Les arêtes calcaires qui se montrent au jour , ont, à de très-petites distances, des plongements successifs vers le nord et vers le sud, ainsi que le représente lafig. 4. Si l'on examine les différents affleurements qui
Direction
ont été portés sur la carte, on ne tarde pas à re-iirale d" e"connaître qu'en général leur direction est con- eh'. stante , ou plutôt s'écarte peu d'une moyenne qui courrait ouest-est 15 à 200 vers le sud ; mais le très-grand nombre des cas qui convergent vers
cette valeur moyenne ne permet pas de la mettre en doute. Or, si on compare cette direction et ces roches à celles qui caractérisent les terrains stiperieurs de transition de V.Europe occidentale, l'iden-
tité des deux formations ne peut être méconnue. Et, comme nous l'avons dit plus haut, cette identité étant déjà presque certaine, indépendamment de
