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SUR LA RÉDUCTION DES MINERAIS
très-petite, dans jous les minerais qu'on y emploie (i). Mode d'analyse. Les minerais retirés du haut - fourneau renferment du peroxyde et du protoxyde de fer, et du fer métallique. Pour en déterminer la proportion relative ,j'ai employé les moyens suivants. DÉTERMINATION DU FER MÉTALLIQUE.
Le procédé qui m'a paru le plus commode et le
plus certain pour doser le fer métallique , consiste à en apprécier la quantité d'après le poids de l'hydrogène dégagé par l'action de l'acide hydrochlorique sur la substance essayée. Pour obtenir l'hydrogène avec une précision suffisante, voici quel a été l'appareil employé (Voir Pl. XI,fig. 2).
.0n place la matière à essayer au fond d'un petit ballon à fond plat a, de 2 à 3 onces, dont le col soit assez large pour qu'on puisse percer de deux trous le bouchon qu'on y adapte. Un de ces
trous sert au passage d'un tube d'un petit diamètre, très-effilé à son extrémité inférieure et disposé en entonnoir à l'autre extrémité. L'autre reçoit un tube deux fois recourbé , dont la longue
branche arrive dans le flacon b rempli de fragments de potasse caustique. Le gaz passe ensuite,
au moyen d'un tube recourbé et d'un tuyau en caoutchouc, dans l'appareil c rempli de fragments de chlorure de calcium, puis traverse un tube en verre vert e rempli d'oxyde de cuivre et placé sur un petit fourneau en tôle à peu près semblable à ceux dont on se sert pour les analyses organiques, (Il) On sait que le vanadium, métal dont l'analogie avec le chrême est si grande , a été rencontré pour la première fois dans des scories d'affinage.
DANS LES HAUTS-FOURNEAUX.
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mais qui peut n'avoir que orn,25 à 0m,30 de longueur. L'eau qui résulte de la combustion du gaz hydrogène par l'oxyde de cuivre vient se condenser dans l'appareil,/ qui contient du chlorure de cal-
cium, et qui a été exactement taré avant l'expérience. L'oxyde de cuivre, dont le tube e est rempli, est
un mélange de planures grillées et de l'oxyde en petites masses assez volumineuses qui provient de la calcination du nitrate. Ce mélange présente l'avantage de n'opposer aucune résistance au passage du gaz. La combustion complète de celui-ci est d'ailleurs si facile qu'il n'est pas nécessaire de
faire rougir le tube, et que l'on ne trouve du cuivre métallique que dans sa partie antérieure. Avant de verser l'acide hydrochlorique sur la matière et d'adapter le tube taré', on commence par chauffer le tube à oxyde de cuivre, puis on aspire par son extrémité postérieure. L'air entre par le tube entonnoir, se dessèche en traversant le petit flacon à potasse et le tube à chlorure de calcium, passe ensuite dans le tube à combustion, et entraîne avec lui toute l'eau hygrométrique de l'oxyde de cuivre ; après quelques minutes d'aspiration on ajuste le tube taré,/ et l'on verse l'acide avec précaution par le tube entonnoir. On peut se dispenser de faire plonger l'extrémité effilée de ce
tube dans la liqueur. La capillarité y retient une petite quantité de liquide qui suffit pour empêcher le gaz de s'échapper. Le flacon b retient tout l'a-
ide entraîné par le gaz, et les 'dernières parties de vapeur d'eau s'arrêtent dans le tube à chlorure. Lorsqu'on s'aperçoit que, malgré l'addition d'une nouvelle dose d'acide et l'action de la chaleur, il
ne se dégage plus de gaz, on aspire doucement