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DANS LES IIAUTS-FOULNEAUX.
sua LA RÉDUCTION DES MINERAIS
protoxyde de fer en silicate. Le résidu insoluble dans l'acide hydrochlorique renferme proportionnellement beaucoup plus d'alumine que le silicate soluble, effet qui tient sans doute à ce que l'alumine, se trouvant en grande partie dans le minerai à l'état d'hydrate, se dissout dans le silicate de fer plus difficilement que l'argile; et l'on sait d'ailleurs que l'alumine fortement calcinée devient à peu près insoluble dans les acides. On peut remarquer aussi que, dans le silicate formé, . la silice conlient à peu près autant d'oxygène que les bases. En ramenant sa composition à l'unité on trouve : 0,332 0,112 0,541 0,009 0,006 traces
Silice. Alumine
Protoxyde de fer. Oxyde de manganèse. Chaux Oxyde de chrôme
1,000
20 Le minerai de Laissey a conservé sa forme. Sa poussière est devenue d'un gris clair. On distingue très-bien dans la cassure des morceaux les parties calcaires des oolithes ferrugineuses. Lorsqu'on traite le minerai par les acides, il se produit une effervescence assez vive; mais le gaz qui se dégage est de l'hydrogène pur, et ne trouble pas l'eau de baryte. Deux expériences ont été faites pour doser le fer métallique. 4gr.,140 ont donné, dans l'attaque par l'acide hydrochlorique : eau.
Fer métallique, sur 1 gramme.
20 5". du même ont donné
eau
Fer métallique , sur 1 gramme Moyenne des deux expériences
0,1390 0,1010 0,1650 0,0996 0,1000
609
Joignant ce résultat à ceux que l'analyse a fournis, on aura Fer métallique Protoxyde de fer. Oxyde de manganèse. . . Oxyde de chrôme. Chaux Alumine soluble Silice gélatineuse. Résidu insoluble (quartz).
0,100 0,302 0,004 traces j 0,374 0,030 0,064 0,122
0,996
En faisant traverser par du gaz acide sulfureux Une dissolution bouillante de ce minerai faite par l'acide hydrochlorique à l'abri du contact de l'air,
et essayant ensuite la liqueur par le chlorure de barium , je me suis assuré qu'elle ne renfermait pas de peroxyde de fer, car la quantité de sulfite de baryte formé était à peine sensible. Or, M. Berthier a démontré qu'en cémentant du peroxyde de fer dans du charbon, l'oxyde des battitures passe immédiatement à l'état de fer métallique , et, d'un.
autre côté, qu'en dissolvant dans les acides le mélange de fer métallique et d'oxyde des battitures , la dissolution renfermait une certaine quan-
tité d'oxyde rouge. Ainsi donc il y a tout lieu de croire qu'il s'est formé ici une combinaison entre le protoxyde de fer et la silice, bien que la silice gélatineuse soit en assez faible proportion dans le minerai, et qu'elle s'y trouve avec une quantité considérable de chaux caustique. On peut remarquer aussi que l'analyse a donné une proportion de chaux plus considérable que celle contenue moyennement dans le minerai. J'ai déjà fait observer que tous les morceaux de ce minerai n'avaient pas la même richesse. L'aTorne _XVI 1839. 40