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EXPÉRIENCES FAITES
probablement aussi propre au travail du fer que l'anthracite du pays de Galles. Malheureusement il parait que ce gîte n'est pas une couche régulière,- mais seulement un amas de peu d'étendue. L'échantillon essayé n'a donné que 0,0019 de pyrites. (2) (3) houilles du département de l'Hérault. Elles proviennent l'une et l'autre des environs de Néfiès , et l'on espérait pouvoir les employer pour le chauffage des bateaux à vapeur. La flamme qu'elles produisent sera peut-être un peu trop courte pour qu'il soit avantageux de les faire servir à cet usage. Leur teneur en pyrites est de o,o 4 pour la première, et de o,008 pour la seconde. 30 Grès bitumineux de Ville/nus (Basses-Alpes ).
Ce grès appartient à la formation d'eau douce supérieure qui contient les lignites des environs de Manosque et de Forcalquier. Dans cette formation, qui consiste principalement en un calcaire plus ou moins argileux, se trouvent intercalés trois bancs de grès imprégnés, sur quelques points, de matières bitumineuses en proportions très-variables. Le banc supérieur est Jusqu'à présent le seul qui ait présenté assez de richesse pour
pouvoir être exploité. Cette exploitation a été
commencée dans la commune de Villemus , où il se montre à découvert, et dans une position presque horizontale. Les huiles que contient ce grès se volatilisent à une température supérieure à celle de l'ébullition de l'eau ; niais le bitume proprement dit ne peut être dégagé qu'en augmentant considérablement la chaleur. Il paraît qu'alors il se carbonise en
DANS LE LABORATOIRE DE MARSEILLE.
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partie : on ne peut l'expulser complétement qu'au moyen du grillage. L'analyse, faite en séparant les matières bittÉ. mineuses de la manière qui vient d'être indiquée, a donné les résultats suivants pour un échantillon de richesse moyenne : -
Huiles et eau.
0,061
Bitume. Carbonate de chaux. Oxyde de fer Argile. Quartz
0;036685
0,017 0,055 0,434 1,000
Par l'ébullition dans l'eau, le bitume se sépare et vient à la surface ; mais, en laissant refroidir, il retombe au fond. Il doit donc avoir une densité peu différente de celle de l'eau, et se dilater plus rapidement qu'elle. Le bitume ainsi séparé retient encore une forte proportion de sable, que
l'on peut en séparer, soit en le chauffant dans l'eau jusqu'à une température voisine de , soit en le lavant à l'eau froide qui n'entraîne que le sable, soit enfin en le fondant à feu
nu pour que le sable tombe au fond du vase. Mais, quel que soit le procédé que l'on emploie,
le bitume obtenu est sec , cassant, et ne peut servir à la fabrication du mastic asphaltique qu'au moyen de l'addition d'une petite quantité d'huile de pétrole ; il est presque complétement soluble dans l'essence de térébenthine. Le minerai de Villemus a été employé en grand à la fabrication du mastic. Le mélange, variable suivant la richesse du minerai, se compose ordi-
nairement de 10 à 18 de bitume, provenant des usines à gaz et convenablement épuré, et de 90 à 82 de minerai broyé ; on y ajoute quelquefois