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CIRCULAIRES.
ment en soit effectué au 31 octobre. Vous aurez à vous entendre sur ce dernier objet avec le payeur de votre département, afin de connaître les mandats dontla présentation est tardive , et pouvoir inviter les titulaires de ces mandats à s'en faire payer avant l'expiration du terme, passé lequel de nouvelles formalités entraîneraient de nouveaux retards que les créanciers ne pourraient attribuer qu'à eux-mêmes. Vous aurez soin de me demander, en temps opportun, les
ordonnances de délégation nécessaires à l'imputation de vos mandats. Vous devrez aussi, conformément à la circulaire du 27 décembre 1832, n° 78 , m'informer des réimputations que vous aurez prescrites, et des reversements que vous aurez ordonnés ; enfin tous vos efforts et tous vos
soins doivent tendre, dès à présent, à l'apurement complet de l'exercice 1838.
Quant à l'exercice 1839, le bordereau du mois de juin sera le dernier comprenant tous les services du budget ordinaire de l'ancien ministère des travaux publics, de l'agriculture et du commerce. A commencer par le mois dc juillet, les services de ce budget appartenant au ministère actuel des travaux publics, et pour l'exécution desquels le concours de MM. les préfets est nécessaire, seront portés
sur un bordereau séparé. Je vous adresse, à cet effet, 35 formules imprimées.
Les services qui se rattachent au budget annexe et au budget extraordinaire, passant en totalité dans les attributions du ministère des travaux publics, ne peuvent donner lieu à aucun changement dans la formation des bordereaux mensuels, et dans les autres documents de comptabilité y relatifs. Il devra en être de même des états mensuels (formule n°4 )
rédigés par MM. les ingénieurs en chef des ponts-et-chaus-
sées, et séparément sur les fonds des trois budgets ordinaire, annexe et extraordinaire. L'envoi de ces états ne saurait être interrompu, et la situation par laquelle vous les complétez doit y être maintenue.
Je vous prie de vouloir bien m'accuser réception de la présente circulaire. Recevez, monsieur le préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguee. Le ministre secrétaire d'état au département des travaux publics Signé J. DUFAURE. 11011111111M
CIRCULAIRES.
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JIM. les Ingénieurs en chef des mines. Paris, le 9 juillet 1839.
Monsieur, vous savez que les collections de l'Ecole École royale des mines. royale des mines comprennent une collection statistique des départements dont l'objet est de présenter aux savantsJ'Ill': sdtéa. et aux industriels Pinventaire-,,,pOur ainsi dire , des ri- ra.L.`tgeuineents'. chesses minérales dtt:' royaume. Cette collection, créée presque d'un seul jet',Illy a à peu près trente ans, n'a reçu depuis cette époque pé ti t nombre d'envois. ife Elle a été dépouillée de la phis grande partie de ses produits fabriqués au profit de la collection de métallurgie, et les minéraux les plus remarquables u'elle possédait ont été répartis dans la collectionree Mineralogie. L'industrie minérale s'est accrue avec .tinergrande rapidité dans la plupart de nos départements,.,Reaucoup de nouveaux gisements ont été découverts, et la, collection statistique est aujourd'hui tout à fait iricomplète ; il est indispensable de la refaire presqu'a neuf pour qu'elle réponde à son utile ,T; destination. Les tournées annuelles que font MM. les ingénieurs des mines pour leur service ordinaire, celles notamment qui sont entreprises pour l'exécution des cartes géologiques départementales, les des'criptions. de gîtes de minerais métalliques et de curnbustibles.denianciées par l'administration , enfin la formation .des collections géologique S et" minéralogiques départementales que Fon institue en ce moment dans les Chefs-lieux des départements, sont des circonstances favorables qu'il importe de mettre à profit pour reconstituer la collection dont il s'agit. Voici dans quel système on devra opérer La dénomination de statistique montre que la collection est destinée à faire connaître complétement_ la richesse minérale et minéralurgique de chaque département.
Les minéraux utiles, quels que soient leur nature et leur usage dans les arts, doivent donc y figurer en pi'e-' mière ligne, et l'on n'aura point à craindre de faire un double emploi en envoyant plusieurs fois la même substance, pourvu toutefois qu'elle appartienne à des mines différentes de quelque importance, ou qu'elle représente, comme pour les minerais de fer, des qualités différentes. La richesse minérale des départements serait incomple-'