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CIRCULAIRES.
A MM. les ingénieurs en chef des mines, Paris, le 15 juillet 1839.
Monsieur, les documents statistiques relatifs aux mines tique à rédiger et aux usines métallurgiques acquièrent chaque année un rdativeme"t nouveau degré d'intérêt. J'apprécie particulièrement les l'aunite 1838. soins que MM. les ingénieurs apportent à seconder à cet égard les intentions de l'administration. Leurs travaux Travail sialis-
servent de base à des publications qui sont consultées
avec fruit, et qui ont pris place parmi les documents destinés à éclairer des questions d'une haute importance pour le pays.
Quand on étudie avec attention les diverses parties dont une statistique bien faite se compose, on aperçoit facilement la relation que tous les détails qu'elle embrasse ont entre eux. A ne considérer ces détails que d'une manière isolée dans une localité spéciale, on peut quelquefois ne pas y trouver tout d'abord la portée qui leur ap-
partient lorsqu'ils se rattachent à un ensemble de faits relatifs à tout le royaume. C'est dans cet ensemble qu'ils doivent tous venir se grouper; et c'est toujours ainsi qu'il faut envisager les divers éléments de la statistique, si on veut s'en faire une idée parfaitement exacte. En se plaçant
à ce point de vue, on appréciera très-bien l'utilité qui
s'attache aux documents que l'administration a le devoir de rassembler. Le plan d'études statistiques pour 1838 est le même à peu près que pour 1831, sauf qu'on a retranché le travail pelatif aux transports des substances minérales, qui ne devait pas être reproduit chaque année. On a voulu ainsi le simplifier autant que possible ; c'est dans la même pensée qu'on a supprime, dans les états relatifs au travail du fer, les renseignements relatifs aux taillanderies, clouteries aux fabriques de quincaillerie, parce que ces industries se rattachent à la rigueur aussi naturellement aux industries de, consommation, dont il n'est point question dans ce travail , qu'aux.ateliers d'élaboration faisant partie intégrante de l'industrie du fer proprement dite. MM. les ingénieurs verront, par les tableaux que je leur envoie avec la présente circulaire, qu'il s'agit, pour la campagne de 1838, de réunir des renseignements analogues à ceux qu'ils ont donnés antérieurement. Ainsi ils opéreront, dans un cadre
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777 qui leur est parfaitement connu, et qu'ils rempliront d'autant plus facilement, qu'il a été simplifié comme je viens de le dire. Ces tableaux sont au nombre de six. Je crois devoir insister sur la nécessité de fournir dans l'état n° 1 le chiffre exact de la production des combustibles. Jusqu'à présent on a dû ajouter, pour tenir compte des évaluations incomplètes, , , et en dernier lieu z`,,-;, mais ces coefficients de correction, qui devaient ainsi minuer à mesure que les ingénieurs faisaient entrer dans leurs évaluations des éléments négligés jusque-là, tout en approchant de la réalité pour l'ensemble de /a production, ne pouvaient s'appliquer en particulier ni à chaque département, ni a chaque bassin. Cette sorte de correction était d'ailleurs, dans les travaux de l'administration, une anomalie qu'il importe de faire disparaître. A cet effet, MM. les ingénieurs ne devront point s'en tenir absolument aux évaluations adoptées dans le travail des redevances.
Ils devront, au contraire, consigner sur l'état n° 1 les chiffres qui, suivant leur conviction particulière et après des recherches spéciales, expriment le mieux la production de chaque mine. Ils auront soin de tenir compte également du combustible consommé sur les mines, ou distribués aux ouvriers, des bonis accordés aux acheteurs, etc., etc.; en un mot, de tous les éléments de la production, sans exception aucune. En se reportant aux indications placées en tête de ces états , ils verront quels sont les grands ateliers qu'ils ont à considérer, et les méthodes qu'il convient de distinguer dans l'industrie du fer. Jusqu'à présent plusieurs d'entre eux ont omis de signaler le nombre de tuyères des fineries et le poids des marteaux de cinglage et d'étirage ;_ ils ne devront pas oublier cette année de produire ces détails, qui contribuent à faire connaître l'importance relative des diverses usines.
Ils ne manqueront pas de signaler avec soin les perfectionnements introduits récemment. On a pu voir, par les publications officielles, quel est l'intérêt de ces détails et le soin que l'administration met à profiter de tous ceux qui lui sont transmis. Dans l'état n° 5, il faudra combler une lacune qui y a existé jusqu'à ce jour, et décrire d'une manière succincte