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EXPLOITATION DU ZINC
Semblé au-dessous de cette allonge, et on procède à un nouveau chargement. Dans le courant d'une campagne on ne vide les moufles qu'après trois opérations. Cette opération est assez pénible à cause de la chaleur qu'éprouvent les ouvriers. Les résidus forment une masse
verdâtre à demifondue au milieu de laquelle se trouvent de petits morceaux de coke et quelquefois même de petites grenailles de zinc. La présence des allonges rend l'extraction de ces résidus
assez difficile, parce qu'on ne peut pénétrer que de côté dans les moufles avec les crochets. On ajoute à la charge du minerai les écumages de la refonte du zinc obtenu dans l'opération précédente, les débris d'allonges qu'on n'a pu débarrasser de la croûte d'oxyde qui s'y forme, des cadmies de hauts- fourneaux, etc. Les ouvriers doivent apporter le plus grand soin à la conduite du feu, charger la grille souvent et à petites doses, et la maintenir constamment libre, ils doivent veiller à ce que la chaleur se répartisse d'une manière uniforme entre toutes les moufles. Ils activent le tirage d'une cheminée en augmentant sa hauteur de quelques assises de briques ; ils le diminuent en fermant partiellement son orifice supérieur. Réparation et remplacement des moi ffles. On reconnaît qu'une moufle est percée à ce qu'il se rassemble avec le zinc une quantité considérable d'oxyde, et surtout à ce qu'il s'échappe par la cheminée placée au-dessus de la moufle une flamme blanche caractéristique. Mais cette moufle n'et pas toujours pour cela hors de service. On la vide empiétement et on bouche le trou avec de rar-
DANS LA HAUTE-SILÉSIE.
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oile réfractaire que l'on introduit à l'extrémité d'un
ringard terminé par une spatule. Quand le trou est trop grand, il faut remplacer .la moufle. On y parvient toujours facilement, parce que la couche de sable qu'on a mise dessous l'empêche d'adhérer à la sole. On ferme immédiatement l'embrasure pour ne pas refroidir le fourneau, et on amène la moufle neuve portée sur une longue planche tenue à chaque bout par un ou deux hommes. Cuisson des moufles. Une moufle neuve ne peut être introduite que cuite et chauffée au rouge blanc. Quand cette cuisson se f'ait dans des fours accolés au fourneau de réduction, on n'a d'autre soin à prendre que d'ouvrir très-graduellement les canaux qui amènent la flamme ; mais il est plus difficile de régler la température lorsqu'on a un fourneau particulier ; aussi les moufles se fendent-
elles plus souvent. On bouche ces fentes quand cela est possible au moment où on sorties moufles. Les fourneaux à réverbère, employés encore dans plusieurs usines, sont disposés pour contenir cinq
moufles à la fois. Quand on a chargé cellès-ci , on l'ait le feu deux ou trois jours au-dessous de la grille, ensuite on le met sur la grille même et on l'augmente très-graduellement pendant huit jours.
Le pont est très-élevé (o,86), pour empêcher le contact trop immédiat de la flamme et des moufles. Refonte du zinc. On refond à la fois ce qui pro-
vient d'un fourneau de vingt moufles en vingtquatre heures. Ce travail est fait par les ouvriers du fourneau. Ils n'ont d'autres soins à prendre pendant la fusion qu'à remuer de temps en temps les matières pour faciliter la réunion des globules métalliques. Ou tient les pots fermés par un cour