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EXPLOITATION DU ZINC
,échantillons que l'on veut fabriquer. Dans l'été pour profiter de toute la longueur de la journée on accélère le travail de nuit en commençant le réchauffement d'une charge sur la sole supérieure pendant qu'une autre charge achève de se réchauffer sur la sole inférieure.
Travail de jour. On place sur la sole infé-
rieure les 200 kil, déjà laminés une fois pendant la nuit; quand les feuilles ont la température convenable, on les reprend deux à deux et on les passe sous le laminoir. On charge une nouvelle quantité
de 280 kil., qui s'échauffe pendant qu'on donne aux feuilles un troisième et un quatrième feu. Au troisième feu on lamine trois feuilles à la fois; et comme elles sont alors trèsfaciles à échauffer, il n'y a à la fois que six feuilles dans le fourneau trois dans le fond et trois en avant. Quand on prend les trois qui sont en avant, on les remplace par celles du fond, et celles-ci par trois nouvelles feuilles; de sorte que chaque système de trois feuilles ne met à s'échauffer que le temps nécessaire pour en laminer deux autres. Enfin, quand on donne le quatrième feu , on ne place à la fois qu'un seul système de feuilles il s'échauffe suffisamment pendant qu'on étire celui qu'il vient de remplacer. Du reste, on ne donne que très-rarement quatre feux. Les variétés, que demande le commerce peuvent en général être obtenues avec trois feux ou même avec deux seulement. Les feuilles laminées sont ébarbées et coupées dans les dimensions convenables au moyen d'une cisaille à main, pesées et mises en magasin.
Les ouvriers travaillent tous à leurs pièces.
Pour un four à réchauffer et un train de laminoirs,
DANS LA HAUTE-SILÉSIE.
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il faut huit ouvriers, deux chauffeurs, quatre lamineurs, un cisailleur et un aide. Ils sont divisés en deux postes : le poste de nuit, formé d'un chauf-
feur et de deux lamineurs, donne le premier feu aux lingots; le poste de jour achève le laminage des feuilles ; comme elles sont minces et flexibles, un ouvrier est nécessaire pour aider l'un des lamineurs (le hintermann) à repasser à l'autre (le vor-
dermann) la feuille qui vient de passer entre les cylindres.
La refonte du zinc est une opération tout à fait accessoire que l'on fait à des époques indétermi-
nées; deux ou trois fois par semaine, quand la provision de lingots est presque épuisée.
Les ouvriers ne doivent consommer dans la règle, tant pour la refonte que pour le laminage, qu'une tonne de houille pour 7 quintaux et demi de feuilles de zinc prêtes à livrer (54 kil. de houille
pour ioo kil. de zinc ). C'est une consommation au-dessous de laquelle ils se tiennent presque
toujours. Quand ils n'ont pas de feuilles trèsminces à fabriquer, ils ne consomment quelquefois que 4o p. ofo. La fabrication moyenne est d'environ 120 quin-
taux du pays, environ 62 quintaux métriques par semaine.
Les ouvriers sont payés seulement d'après le poids des feuilles; leur gain varie avec l'épaisseur de ces feuilles.
Le zinc est vendu au poids , mais le prix du quintal varie avec l'épaisseur, ou , ce qui est la même chose , avec le poids du pied quarré. On distingue les quatre numéros suivants Tome XVII, 1840. 7